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 Please forgive me, I can't stop loving you {PV}

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MessageSujet: Please forgive me, I can't stop loving you {PV}   Please forgive me, I can't stop loving you {PV} EmptyLun 22 Juin - 23:38



Please forgive me, I can't stop loving you {PV} Ej & Please forgive me, I can't stop loving you {PV} JF66
« J'aurais dû avoir deux coeurs,
Le premier insensible, le second constamment amoureux.
J'aurais confié ce dernier à celle pour qui il bat
Et avec l'autre j'aurais vécu heureux. »




    C'est en compagnie de son I-pod et du journal de l'université que Dylan Terrance Brightside pénétra dans la bibliothèque de l'université. Les gonds de la porte ne devaient pas être huilés souvent car ils grincèrent et plusieurs têtes se retournèrent afin de dévisager le nouvel arrivant. Le jeune homme les ignora superbement et s'avança à travers les allées d'un pas souple et ferme à la fois. Les étagères écrasées par le poids des livres défilaient devant ses yeux et Dylan ne leur prêtait pas plus d'attention qu'aux étudiants. Il ne souhaitait avoir qu'une seule et unique chose : Sa table favorite, située tout au fond de la bibliothèque. De là personne ne le voyait et surtout personne ne le cherchait pour lui tenir compagnie. Car oui ... Il fallait bien l'avouer : L'étudiant détestait par dessus tout devoir blablater avec des personnes plus inintéressantes les unes que les autres. On peut en effet certifier sans l'ombre d'un doute que Mr Brightside était tout sauf sociable. Faire de grands sourires en faisant style " Oui ta vie est trop dure et je te plains sincèrement " ... Très peu pour lui ! Voilà pourquoi ce coin de la bibliothèque était un véritable refuge pour lui. Son sanctuaire même. Si par malheur quelqu'un était déjà présent il devrait être d'excellente composition ! Pourquoi ?! Tout simplement parce que Dylan se montrerait tellement exubérant et énervant que l'autre étudiant(e) n'aurait qu'une seule envie : Se jeter par la fenêtre ! Comme quoi on peut avoir une bouille d'ange et la personnalité d'un démon ! Bref, ses plans pour dégager l'intrus se révélèrent vains car lorsqu'il arriva à sa table L'ALPHA vit immédiatement qu'il n'y avait pas âme qui vive. C'est un peu comme si un périmètre de sécurité avait été installé spécialement pour lui de manière à ce qu'il soit la plus tranquille possible. Ce n'est pas le jeune homme qui allait s'en plaindre. Loin de là même. Il s'asseya sans racler la chaise sur le sol. Preuve qu'il était d'excellente humeur aujourd'hui ! Sinon vous pouvez être certains que le beau Dylan aurait fait le maximum de bruit pour s'installer. Il déplia son journal et débuta sa lecture, la musique toujours dans les oreilles ... Quelques minutes plus tard, il le reposa sur la table en poussant un bref soupir. Le jeune homme venait de lire une interview sur un journaliste de renom et il se souvint alors du pourquoi de sa venue ici.

    Son exposé. Son professeur leur avait fait tirer des sujets au hasard et c'est pas groupe de deux qu'ils devaient y travailler. Étant plus que réticent à cette idée, Dylan avait tout d'abord songé à jouer la comédie : " Je ne me sens pas bien, je pourrais aller faire un tour à l'infirmerie ?! ". Finalement c'est en pestant contre la terre entière qu'il avait pris un morceau de papier. Là il s'était retrouvée nez à nez avec un sujet rédhibitoire : Les journalistes prêchent-ils le faux pour savoir le vrai ? Évidemment que oui ! Mais il fallait développer ... Avec ce sujet son exposé virait au cauchemar ! C'est alors que le professeur leur fit remarquer que chaque sujet était écrit d'une couleur différente. Il s'approcha De Dylan et lui demanda quelle était sa couleur. D'une voix à peine audible, le jeune homme lui répondit " Vert ... " C'est à ce moment là qu'il découvrit le visage de s partenaire ...

    Flash Back :


    Outragé. Dylan Terrance Brightside fulminait littéralement de rage. Il allait devoir faire son exposé avec un garçon incapable de tenir correctement un livre ! Mais qu'est ce qu'il avait fait pour mériter un tel châtiment ?! Il ne pratiquait pas assez de sport ?! Qu'à cela ne tienne ! Il s'inscrirait dès la première heure le lendemain à des cours de gym supplémentaires ! Il n'était pas assez charitable ?! Très bien ! Il donnerait des cours de soutien aux étudiants les plus faibles de l'université ! En gros il était prête à tout sauf faire un exposé avec Jeremy Collins ! C'est bien simple : Il ne pouvait pas le voir ! C'était physique, chimique ! Les deux garçons fréquenté la même confrérie depuis plus d'un an mais leur relation s'était très rapidement dégradée. La sonnerie signalant la fin du cours retentit et Dylan fourra en quatrième vitesse ses affaires dans son sac bien décidé à rester le plus éloigné possible de ce Jeremy. Malheureusement son voeu ne fut pas exaucé.

      « Hey attends moi ! »


    Soupir. Pourquoi devait-il l'attendre ?! Il croyait qu'ils allaient devenir des amis seulement parce qu'ils partageaient le même sujet d'exposé ?! Il ne fallait pas exagérer quand même ! Néanmoins, la voix du jeune homme l'avait arrêté dans son élan et c'est le visage fermé et les traits sévères qu'il se retourna afin de lui faire face.

      « Quoi ? »


    A peine aimable. Son ton était plus que sec et sa question ressemblait presque à un aboiement. Il leva un sourcil interrogateur en attendant qu'il lui réponde en se retenant de taper su pied.

      « Pour l'exposé on fait comment ? Tu préfères qu'on travaille dans ta chambre ou dans la mienne ? »


    Inspiration. Expiration. Un cercle est un carré et un carré est un cercle ... Pensa le jeune homme en tentant vainement de se calmer. Il ne comptait pas passer un seul instant avec lui alors si il croyait qu'il irait travailler avec lui dans sa chambre, il se mettait le doigt dans l'oeil ! Dans sa chambre, sous le hall, peu importe le lieu, ils ne passeraient pas 10 minutes ensemble. Dylan ferma les yeux une fraction de seconde et lorsqu'il les ré-ouvrit il planta son regard sombre dans celui de l'étudiant face à lui.

      « Petit un : il n'y a pas de " On " . Petit deux : Je m'occupe de l'exposé. Ne t'inquiète pas, je mettrais ton nom en haut de la feuille pour que le prof pense que tu as fait le projet. Petit trois : Il n'y en a pas ! Sur ce, bonne journée ! »


    Dit-elle en tournant les talons et en s'éloignant le plus rapidement possible. La fierté du bel Brightside avait parlé et maintenant il allait devoir faire tout, toute seule ! Grimaçant rien qu'à l'idée des recherches à faire, Dylan se dirigea vers son deuxième cours de la journée en grognant ...

    Fin du flash back


    Et cet exposé de malheur n'avait pas avancé d'un millimètre depuis plus de trois jours ! Il lui en restait à peine cinq pour le l'élaborer, le rédiger à la perfection et le rendre. Seul petit bonheur : Il n'avait pas entendu parler de la personne avec qui il devait travailler. A croire qu'on le fuyait comme la peste. Ce qui d'une certaine manière l'arrangeait : En effet si il lui avait posé des questions sur l'état d'avancement de l'exposé, le jeune homme aurait bien été incapable de montrer quoi que ce soit. Il allait devoir s'y mettre. Et sérieusement si il ne voulait pas obtenir un joli zéro. Il se leva et partit à la conquête de livres qui pourraient l'aider. Tout d'abord il fallait que Dylan trouve le rayon consacré au métier du journalisme. Il le découvrit au bout d'une minute à peine de recherche. Il regarda le nom des auteurs et il feuilleta certains bouquins et prit tous ceux - quatre au total - qui avaient un lien de près ou de loin avec son sujet. Déterminé, Dylan repartit presque gaiement à sa table. Cependant sa joie fut de très courte durée : Quand il revint, il la vit installée à sa table. Perturbé, Dylan laissa tomber les livres. C'est dans un bruit sourd qu'ils atteignirent le sol. Non ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être ici : Lyzabeth ...
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MessageSujet: Re: Please forgive me, I can't stop loving you {PV}   Please forgive me, I can't stop loving you {PV} EmptyJeu 25 Juin - 10:48

    Please forgive me, I can't stop loving you {PV} JF5 Please forgive me, I can't stop loving you {PV} 42000icon_keira_vent
    « Je crains ce que je veux,
    et veux ce que je crains. »


    Voilà plusieurs jours que Lyzabeth se trouvait à Vancouver, et elle ne parvenait toujours pas à réaliser. Elle avait amèrement regretté le Canada pendant trois ans, avait été atteinte de ce qu’on appelle communément le « mal du pays » en Angleterre, et voilà que de retour au bercail c’était presque pire. Comme si elle n’était plus chez elle. Comme si parce qu’elle avait quitté son pays natal un peu trop longtemps, les racines qui l’y rattachaient avaient été arrachées. Elle dramatisait peut être avec exagération la situation, mais globalement c’est ainsi qu’elle le ressentait. Quand à Dylan…elle était principalement revenue pour lui, et n’avait toujours pas eu le courage d’entamer des recherches pour le retrouver. Chaque fois elle repoussait le moment de le faire. Il y avait cette part d’elle même qui voulait en finir avec cette histoire, tirer un trait définitif dessus, et l’autre, assez majoritaire actuellement, qui redoutait cela, qui ne désirait pas abandonner ses dernières illusions vis à vis de son premier amour. « L’espoir des hommes c’est leur raison de vivre et de mourir. » Cette citation illustrait particulièrement bien le cas de Lyzabeth. Entendre de la bouche de Dylan ce que sa mère lui avait raconté plusieurs années plus tôt, ce qui avait bien failli la tuer, serait une épreuve terrible. Où trouver l’espoir lorsqu’il lui confirmerait qu’il n’y en avait plus pour eux ? Peut être valait-il mieux ne pas chercher à provoquer une rencontre… Mais elle ne pouvait pas non plus continuer de la sorte. Il avait fait d’elle une coquille vide, il avait emporté son cœur sans réaliser qu’elle en avait besoin pour respirer. Il fallait qu’elle fasse enfin son deuil, qu’elle accepte l’intolérable vérité. La brune ne pourrait jamais aller de l’avant sans cela. L’idée de le revoir la terrorisait trop pour l’instant toutefois. Alors elle se contentait d’attendre, attendre de voir comme les choses se présentaient, évoluaient au fil des jours. Au fond c’était ce qu’elle faisait depuis leur rupture. Elle attendait. Un miracle, un quelconque signe de vie de celui qui l’avait si lâchement abandonnée. Qui sait, peut être avait-il quitté Vancouver depuis longtemps ? Oui, elle était sans doute venue ici pour rien. Rassurant et terrifiant à la fois car s’il avait quitté le pays, elle ne le reverrait jamais.

    La bibliothèque. Pourquoi s’y rendait-elle déjà ? Avec ce méli-mélo de pensées incohérentes et absurdes, Lyzabeth en avait perdu sa tête. Ah oui cette fichue recherche sur le journalisme. Le genre de travail qui lui faisait regretter d’avoir choisi cette filière. D’ordinaire elle se sentait à l’aise dans n’importe quel lieu contenant des livres, mais cette fois ci c’est bel et bien en traînant les pieds qu’elle y rentra. Elle venait tout juste d’y poser un pas qu’un étudiant lui rentra en plein dedans, tête baissée. Les livres du garçon tombèrent dans un grand fracas, certains sur les pieds de Lyz d’ailleurs. Les étudiants, alertés, levèrent les yeux de leurs ouvrages, leur jetant un regard assez outragé pour la plupart. La brune retint un juron, et elle envisagea de faire demi-tour sur le champ. C’était un signe, à tous les coups. Le signe qu’elle ferait mieux de se trouver n’importe où plutôt qu’enfermée dans un endroit où la moindre allumette pouvait tout faire brûler. L’ombrageuse demoiselle adressa aux râleurs le regard le plus glacial et méprisant qu’elle avait en réserve, avant de ramasser quelques unes des affaires du bulldozer humain. Par gentillesse ? Plutôt parce qu’elle avait été bien élevée, et que même si une partie d’elle avait franchement envie de faire passer un sale quart d’heure au garçon rien que pour évacuer sa mauvaise humeur du moment, elle n’était pas d’humeur à agresser un inconnu. Les tables semblaient toutes occupées par au minimum trois ou quatre personnes. S’incruster ? Très peu pour elle, elle voulait surtout avoir la paix et n’avait aucune envie de jouer à la fille sociable. Du moins pas aujourd’hui. Un autre jour elle se serait prêtée à l’exercice avec grand plaisir. Ou pas d’ailleurs. Bref elle trouva une table tout au fond de la salle. A première vue déserte. Une fois devant, elle remarqua cependant que certaines affaires s’y trouvaient. Haussant les épaules, elle s’installer malgré tout. Avec un peu de chance, le propriétaire allait passer deux heures à traîner dans les rayons. Dans le pire des cas, elle devrait cohabiter, mais c’était toujours moins pire que de faire face à un groupe de plusieurs étudiants. Il l’ignorerait, elle l’ignorerait aussi et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    Oui cela aurait pu se dérouler de la sorte. Sauf que l’individu en question n’était autre que son ancien petit ami. Dylan Terrence Brightside…Le hasard fait bien les choses, hein? Elle s’aperçut de sa présence lorsqu’un bruit sourd de livres tombant sur le sol se fit entendre derrière elle, la sortant de sa lecture. Un peu à l’image de l’étudiant pressé de tout à l’heure. Sauf que l’autre parasite, elle n’en avait rien à faire. L’autre n’avait pas fait battre son cœur si fort que Lyzabeth craignit franchement d’avoir une crise cardiaque dans les minutes à venir. Elle eut l’impression de faire une chute vertigineuse de plusieurs étages, ou bien de se trouver dans un ascenseur qui tombait, tombait à l’infini sans qu’elle puisse stopper la course en route. Elle restait pourtant vivante, désespérément vivante. Elle ne savait pas quoi dire, pas quoi dire. Les paroles qu’elle avait soigneusement préparées s’étaient envolées. Mais elle ne pouvait pas rester plantée là, la bouche ouverte comme une carpe. Lentement, la jeune femme se leva donc, s’avança d’une démarche fluide et assurée vers lui. Comme si elle ne doutait absolument pas, comme si tout était écrit. La réalité était tellement autre... Elle se sentait défaillir à chaque pas, surtout lorsqu’elle le détaillait des pieds à la tête. Le souvenir qu’elle avait gardé de Dylan ne lui avait pas été fidèle. Il était terriblement plus séduisant en « vrai », à tel point qu’une telle beauté aurait du être interdite. Elle sentit la plaie au milieu de sa poitrine qui s’était refermée plus ou moins bien après leur rupture se fissurer lentement, et à mesure que le chagrin qu’elle avait ressenti quand il l’avait quittée refaisait surface, la colère arrivait également…et paradoxalement un immense bonheur l’envahissait, elle n’aurait même pas su décrire ça précisément tellement ses sentiments étaient contradictoires. La question était : laquelle de ces émotions était la plus forte ? Toutes étaient si intenses qu’elle ne pouvait les départager dans son esprit. La brune ressentit une envie irrépressible de le toucher, de le serrer dans ses bras, de sentir son odeur, de bénéficier de sa chaleur, de goûter au sucré de ses lèvres sur les siennes… L’appel de ses sens était fort, incroyablement même, mais Lyzabeth préféra s’arrêter, à quelques pas de Dylan, tout appuyant son dos contre la table, les mains sur cette dernière pour ne pas qu’il voit qu’elles tremblaient. Elle parvint même à sourire, mais ce n’était pas le genre de sourire qu’on réserve à celui qu’on aime à la folie pour lui signifier qu’il n’y a pas de plus grand bonheur que celui de le voir. Cela tenait plus d’une certaine moquerie, en cet instant c’est en effet plutôt une certaine irritation qui prédominait en elle. Une fureur sans nom qui vrombissait dans ses veines, répandant son poison partout dans son corps. Elle s’étonnait de parvenir à se tenir debout, à résister à l’envie qu’elle avait de se rapprocher physiquement de lui, à croire qu’elle était plus forte qu’elle ne l’aurait cru, qu’elle s’était sous-estimée. Elle parvint même à plonger ses prunelles mordorées dans les siennes, sans s’y perdre totalement.

    « On se connaît non ? Hah, James, n’est ce pas ? Non non ce n’est pas ça j’en suis sure. Attends ne me dis rien… Lucas… Noah…Matthew…Keziah…Todd…Dy…DYLAN! J’y suis ! Oui c’est bien ça. Dylan. Excuse moi mais moi et la mémoire des noms…Tu te portes bien depuis le temps j’ai l’impression, ça me fait plaisir. »

    Puérile. Voilà ce qu’elle était. Mais les retrouvailles larmoyantes, les silences lourds de sens…ce n’était pas pour elle non plus. Elle aurait pu rester bouche bée devant lui, à attendre qu’il fasse un geste ou dise quelque chose…elle avait préféré prendre les devants. La patience n’avait jamais été spécialement son fort, et surtout c’était beaucoup trop douloureux dans ce cas précis. Trois ans plus tôt, quelques semaines après leur rupture, elle aurait éclaté en sanglots, elle l’aurait supplié de la reprendre, elle aurait accepté n’importe quoi, fait n’importe quoi. L‘ironie, le sarcasme. Des traits de sa personnalité que Dylan ne connaissait pas réellement, et pour cause ils étaient apparus par sa faute. Elle aurait aussi pu le gifler, lui crier dessus…mais à quoi bon ? Ce n’est certainement pas ce qui le ferait revenir. En cet instant, Lyzabeth avait tout simplement la sensation de ne pas avoir été vivante, depuis le jour où sa mère avait prononcé ces terribles paroles, ces paroles qui avaient eu le même effet qu’un coup de poignard en plein cœur. Maintenant qu'elle avait le visage du meurtrier en face, elle avait l’impression que l’anesthésiant semblant couler dans ses veines depuis leur séparation ne faisait plus aucun effet. Comme si de nouveau elle ressentait la souffrance, la douleur, la brûlure engendrées par le départ de Dylan. Ce qu’elle cherchait par ses paroles ? Blesser son orgueil. Après tout il avait fait de même avec le sien, sans le moindre remord. Elle lui réservait les grandes déclarations d’amour passionnées et enflammées pour plus tard, il s’agissait d’abord de lui rendre la monnaie de sa pièce, dans une moindre mesure car elle ne pourrait jamais faire pire que lui.
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MessageSujet: Re: Please forgive me, I can't stop loving you {PV}   Please forgive me, I can't stop loving you {PV} EmptyDim 28 Juin - 15:31



    Heureux ... Dylan n'était pas à mille lieux de l'être en cet instant. Si sa surprise et le choc n'avait pas pris le dessus, il n'aurait pas fait tomber ses livres. Il serait repartie vers sa chaise après un léger temps d'hésitation - mais tellement minime que personne ne s'en serait rendu compte -. Au lieu de ça, ses mains avaient lâché les livres. Pour se faire remarquer dans un bibliothèque il n'y a pas mieux. Pour un jeune homme associable, aimant se faire oublier des autres, cette technique n'était vraisemblablement pas la meilleure à adopter. D'ailleurs il entendit distinctement plusieurs " Chut ! " ou bien encore " Un peu de respect pour ceux qui veulent travailler ! ", ils croyaient quoi ? Qu'il n'était venu ici que dans le but de faire tomber une pile de livres sur le sol pour provoquer leur colère ? Évidemment que le jeune homme souhaitait étudier, lui aussi. Enfin c'est ce qu'il avait prévu au départ. Mais avec Lyzabeth si proche de lui ... Tout était à présent différent. Dylan attendait ce moment depuis longtemps. Quatre ans pour être précis. Et maintenant qu'il avait la possibilité de lui demander des explications, de lui dire qu'elle lui avait atrocement manqué durant cette longues années ... Eh bien, notre ALPHA n'avait rien trouvé de mieux que de rester muet comme une tombe. Alors il se contenta de se baisser doucement pour ramasser les quatre pauvres livres qui étaient éparpillés sur le sol de la bibliothèque refusant presque de croire qu'elle était bien réelle. Refusant de lever le regard vers elle de peur de lire dans ses yeux qu'elle se moquait de lui, qu'elle l'avait complètement occulté de sa vie sans le moindre remord.

    Une fois les livres pressés contre sa poitrine, le jeune homme se releva et lui fit face. Dylan Terrance Brightside n'était pas un lâche. Il n'avait pas à baisser les yeux devant Lyzabeth. C'était elle qui était partie en Angleterre sans lui dire au revoir, sans avoir donné signe de vie pendant toutes ces années. C'est probablement elle qui était finalement tombée d'accord avec ses parents à son sujet. Au final si on prenait le temps de réfléchir trente secondes, c'était elle la personne la plus lâche dans cette histoire. Dylan, lui avait tout fait pour la voir à l'hôpital. Sans résultat malheureusement. Mais si Lyzabeth l'avait aimé autant qu'elle le lui avait dit, n'aurait-elle pas dû lui écrire ?! Juste une lettre. Ce n'est pas grand chose. Quelques lignes pour lui signifier qu'elle se fichait royalement de lui à présent. Qu'il ne représentait plus rien pour elle. Que l'accident était de sa faute. Qu'il ne fallait pas qu'il s'attende à être pardonné à un jour. Dylan dans ce cas là, aurait pu faire un effort. Il aurait pu comprendre. Mais son silence ... Ce maudit silence l'avait torturé au point de le faire descendre plus bas que terre. Il n'avait été qu'une loque. Une véritable épave sombrant de jour en jour sous les yeux de ses proches. Dylan n'avait réussi à remonter un minimum la pente lors de son arrivée à l'université c'est à dire il y a un peu plus d'un an. Cependant, le garçon vif, joyeux et plein d'entrain avait laissé place à un homme froid, sarcastique quand il le désirait et peu enclin à se faire des amis. De la lumière il était passé dans les ténèbres. Le jeune homme l'observa avancer lentement et il fit l'erreur de se perdre dans le regard de son ex petite amie. Grosse erreur ! A cet instant, Dylan éprouva l'irrésistible envie de combler les quelques centimètres qui les séparaient pour la prendre dans se bras. Passer sa main sur son beau visage, dans ses cheveux, lui murmurer qu'il était désolé, la supplier de lui donner une seconde chance, lui jurer qu'il n'avait pas cessé de l'aimer une seule seconde ... Il se reprit en se morigénant. Lyzabeth n'avait jamais aimé les pleurnichard, pourquoi en devenir un à son tour ? Rester fier et digne, c'est le comportement qu'il devait adopter envers et contre tout.

    Seulement tout ceci est bien plus facile à dire qu'à faire. Les phrases assassines de la jeune femme déchirèrent Dylan. Enfin, surtout son coeur. Elle ne se souvenait même plus de son prénom ... Douce ironie du sort. L'étudiant avait failli mourir de désespoir pour elle mais apparemment de son côté, les choses avaient été biens différentes ! Dylan resta impassible. Personne ne pouvait se douter de la douleur qu'il ressentait à cause de Lyzabeth à présent. Il avait appris à exercer ses talents d'acteur afin qu'on lui fiche la paix même lorsqu'il était au bord du gouffre. Jamais il n'avait songé qu'un jour il les utiliserait contre elle. Mais il avait tellement souffert ... Il avait érigé une sorte de barrière. Un mur qu'aucun être humain ne parviendrait à détruire. C'était sans compter sur Lyzabeth Tanya Peterson. En une fraction de seconde, elle s'était engouffrée dans la faille qui était leur rupture et son amour pour elle histoire de l'anéantir pour de bon. Elle aurait pu le gifler, lui crier dessus ... Dylan n'aurait pas eut plus mal. Pourtant c'est avec un ton parfaitement calme qu'il prit à son tour la parole pour lui répondre avec assurance.

      « Bonjour Lyzabeth. Oui je me souviens très bien de ton prénom, moi. Heureux d'apprendre que tu as réussit à oublier mon existence. Tu aurais pu m'envoyer la recette, cela m'aurait éviter bien des complications. »


    Sa phase s'était terminée dans une murmure sûrement à peine audible pour elle. La respiration du jeune homme se faisait de plus en plus difficile. Le parfum de Lyzabeth était parvenue jusqu'à ses narines. Il était toujours aussi envoûtant. Si Dylan n'avait pas eut une parfaite maîtrise de lui, il se serait encore approché un peu plus d'elle pour en profiter au maximum. Au lieu de ça, Dylan s'avança et passa à côté d'elle en prenant bien soin pour ne pas la toucher afin de ne pas perdre le contrôle de lui même et il partit s'asseoir là où se trouvait ses affaires. Bon ils allaient devoir partager la même table. Avec un peu de chance, Lyzabeth aurait pas mal de recherches à faire et elle ne passerait pas beaucoup de temps avec lui. Parce que le jeune homme ne supporterait pas très longtemps encore ce cinéma. Blessé, Dylan ne souhaitait qu'une seule : Se retrouver tout seul, allumer son I-Pod, augmenter le volume de manière à ne rien entendre et se jeter à corps perdu dans son exposé. Pour oublier cette rencontre dont il avait tant rêvé et qui au final s'était révélée être le cauchemar le plus atroce. Pour tenter de l'oublier Elle comme elle avait à première vue réussit. Son poignet gauche le brûla. La gourmette. Sa gourmette. Le symbole de leur amour. Lyzabeth ne semblait pas l'avoir remarqué. Ou alors elle avait oublié ça aussi ... Machinalement le jeune homme se frotta doucement le poignet comme pour faire passer les picotements. Mais il savait pertinemment que le mal était bien plus profond. Rien ne pourrait le guérir. Jouant de nouveau, il s'adressa de nouveau à elle.

      « Melle Peterson est de retour au Canada parce que l'Angleterre était trop pluvieuse ? Ah non laisse-moi deviner : Il y avait trop de monde et tu n'arrivais pas à te souvenir de leurs prénoms c'est ça ? »


    Dylan était tellement malheureux qu'il ne se rendait pas compte des monstruosités qu'il débitait sans une onde de regret. Si seulement son chagrin n'avait pas assombri ses pensées, il se serait rendu compte à quel point, il pouvait être blessant. Mais Lyzabeth venait de lui piétiner le coeur en le regardant avec une moue moqueuse. Il se sentait trahit. Trahit et réellement vulnérable face à cette jeune femme.
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MessageSujet: Re: Please forgive me, I can't stop loving you {PV}   Please forgive me, I can't stop loving you {PV} EmptyMar 30 Juin - 16:27

    « Je hais ta façon de me parler. Et la couleur de tes cheveux. Je hais ta façon de conduire. Et de me regarder dans les yeux. Je hais ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es Dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout. »


    Malgré les apparences, Lyzabeth était complètement bouleversée par ses retrouvailles avec Dylan. Il lui rappelait les plus beaux moments de sa vie, et aussi les pires. Comment aurait-elle pu l’oublier ? Comment aurait-elle pu oublier son nom, qu’elle chuchotait souvent sans s’en apercevoir dans son sommeil ? Non, jamais, même avec toute la volonté du monde, elle ne pourrait gommer toute cette partie de cette existence, prétendre le contraire serait comme nier le fait qu’elle avait un cœur. A entendre le brun, c’est elle qui n’avait même pas eu le courage de lui annoncer en face que tout était fini. « Ne joue pas à ça, ne fait pas comme ci c’était moi qui avait rompu », voilà ce qu’elle avait envie de lui crier à la figure. Croyait-il réellement qu’elle l’avait effacé de son esprit ? Ses talents de comédienne devaient s’être affûtés, car il était évident que tout cela n’avait aucun sens. Même en essayant de toutes ses forces, même avec de l’hypnose, même avec un lavage de crâne, elle n’était pas sûre qu’elle y serait parvenue. Il ne voyait pas qu’elle l’aimait éperdument, malgré tout ce qu’il lui avait fait subir ? Il faut dire qu’elle se gardait bien de dévoiler au grand jour cet amour, et l’avait enfoui profondément dans le sable, dans un coffre fermé à double tour. La clé ? C’est lui qui la détenait, depuis toujours. Dylan semblait l’avoir égarée, ou bien ne pas vouloir s’en servir. L’époque où il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert était-elle donc révolue ?

    Elle repensait à ces pages et ces pages parsemées d’encre bleue, où elle couchait sur le papier ses sentiments, où elle avouait à Dylan tout ce qu’il ne lui avait pas laissé le temps de lui dire. Des lettres pleines d’incompréhension, de questions, de tourments à peine refoulés…on pouvait y lire à quel point ce qui s’était passé la torturait. Elle avait tout jeté, tout déchiré, tout brûlé. A quoi bon lui envoyer ? Pour qu’il en fasse des petits avions prêts à s’envoler vers la poubelle ? Non, merci. Cela n’aurait servi à rien, du moins c’est ce qu’elle se disait. Et puis ce n’était à elle de se manifester, de quémander des éclaircissements. C’est lui qui de sa propre initiative aurait du lui expliquer le pourquoi du comment de leur rupture. Mais rien. Ni appel, ni lettre, ni mail. C’est lui qui l’avait oubliée, qui l’avait abandonnée. Comme elle aurait voulu le haïr… Il le méritait, ô oui personne à sa connaissance ne le méritait plus. Au lieu de ça, en dépit de l’irritation palpable, en dépit de l’étincelle moqueuse dans ses prunelles noisettes, elle l’aimait toujours. Peut être même encore plus qu’autrefois. Qu’il la détruise ou qu’il soigne ses blessures, le bilan était toujours le même. Il aurait en réalité pu faire absolument n’importe quoi, son amour pour lui restait inconditionnel, infini. Ce n’est cependant pas pour autant qu’elle allait ramper à ses pieds, ni même qu’elle allait lui montrer à quel point elle tenait à lui. Qu’il croit qu’il ne représentait plus rien pour elle si cela lui chantait, au moins son orgueil resterait sauf. L’amour-propre…voilà bien la seule chose qu’il lui restait.

    «- Dylan ou l’illustre martyr… Arrête d’inverser les rôles, à t’entendre on croirait que… »

    Lyzabeth n’acheva pas sa phrase, détourna même son regard du sien un instant, par peur d’être troublée. Lui dire qu’elle était revenue pour lui ? Que sans lui sa vie n’était qu’une succession d’évènements sans le moindre intérêt, lui dire qu’elle devenait plus vide de jour en jour ? Qu’il lui avait incroyablement manqué ? Lui dire que leur amour l’avait marquée au fer rouge, lui dire qu’il était si incrusté en elle qu’elle en ressentait encore l’horrible brûlure chaque jour ? Il paraît que le temps apaise toutes les blessures. Il paraît…Cette plaie là devait faire exception à la règle, sans aucun doute. Mais le lui avouer restait au dessus de ses forces. Il rirait d’elle, la trouverait encore plus misérable qu’elle ne l’était déjà. A quoi s’attendait-elle au juste ? A des retrouvailles dignes des plus grands films romantiques ? A ce qu’il l’embrasse passionnément, la supplie de lui pardonner, lui jure qu’il n’avait jamais cessé de l’aimer ? Non, bien sûr que non. Ni assez naïve, ni assez fleur bleue pour croire ça. Non elle n’attendait de cette rencontre que le pire. C’est pourquoi elle avait tant reculé l’échéance… Lyzabeth était pessimiste, enfin elle l’était devenue, et elle savait donc par avance que cela se passerait mal. Elle n’avait pas voulu se montrer agressive en premier, elle n’avait pas voulu laisser toute cette colère la submerger. Elle aurait voulu rester digne, rester impassible, lui demander des explications sans éclats ni heurts. Elle n’en avait pas été capable. C’était trop pour elle. La douleur était trop vive pour cela. Mais avoir prévu ce qui allait arriver n’empêchait pas son cœur mal rafistolé de se briser de nouveau en mille morceaux. Cette fois elle doutait que cela soit réparable, même pour un collage non permanent. Elle ne pourrait même plus ramasser tous les morceaux tant ils étaient nombreux, éparpillés aux pieds de son ancien amant. Il ne tenait qu’à lui maintenant de les récupérer malgré tout et de les jeter aux orties. La brune découvrait également que malgré cela, elle continuait à respirer, comme si une machine avait pris le relais. Elle aurait voulu s’asphyxier sur l’instant, et au lieu de ça il n’y avait que cette atroce douleur qui tiraillait sa poitrine. Une fois seule, elle était sure de verser de nouveau des larmes. Elle s’était pourtant promis que cela n’arriverait plus. Il ne l’atteindrait plus avec tant de vigueur. Mais elle se trompait. Lyzabeth restait irrémédiablement trop liée à lui pour pouvoir se défaire de cette emprise un jour. Il fallait tenir, ne pas flancher devant lui, et c’était le plus dur combat qu’elle avait eu à mener jusqu’à présent. Faire semblant devant le seul qui comptait vraiment à ses yeux… oui décidément, elle était devenue une excellente comédienne.

    Manquer de mourir de désespoir ? Des deux elle était celle que cela concernait le plus. Elle se revoyait prendre la lame dans sa main, et trancher ses bras d’un geste précis, sans aucune hésitation. Elle revoyait le sang couler, se mélanger à l’eau claire, elle sentait les picotements le long de ses plaies ouvertes. Si Dylan avait pu voir ses avants-bras découverts, il aurait constaté la présence de longues cicatrices. Elle se revoyait se réveiller, d’énormes bandages aux endroits où elle s’était coupée les veines. Elle revoyait sa mère pleurer dans les bras de son père. Plus jamais, elle n’irait jusque là par amour. Emily lui avait fait promettre. Etait-ce si difficile que ça de lui expliquer à quel point il s’était montré lâche ? Mais rien, elle le fixait et ne voyait pas l’once d’un remord ternir son si beau visage. Alors elle s’installa en face de lui, tentant vainement de se replonger dans sa lecture. Elle ne pouvait pourtant pas s’empêcher de laisser son regard survoler l’être tant aimé, cherchant à analyser ses moindres gestes, le moindre éclat traversant ses yeux. C’est ainsi qu’elle remarqua la gourmette. Vous pouvez imaginer son étonnement, inutile de le décrire, elle qui était persuadée qu’il l’avait jetée dans une benne à ordure, l’avait revendue, ou bien jetée du haut d’un pont, qui sait ? Un instant elle fut tentée de saisir son poignet pour observer en détail le bijou, pour vérifier que c’était bien ce qu’elle croyait, elle avança même sa main dans un mouvement imperceptible pour la retirer aussitôt. Elle n’était pas certaine qu’il ait perçu le mouvement, et encore moins qu’il sentait bien sa surprise. Pourquoi avoir rompu si c’était pour garder ce qui symbolisait tant de choses pour eux ? Pourquoi si c’était pour continuer avec ce ton si blessant, si hautain même ? Trop de questions sans réponse. Peut être qu’au fond cette gourmette n’avait jamais représenté énormément à ses yeux, peut être offrait-il la même réplique à toutes ses conquêtes et que si elle avait pu regarder de plus près elle y aurait vu inscrit le nom d’une autre. Si c’était le cas elle préférait autant de ne pas le savoir. Elle s’attachait toujours à garder un visage impassible, mais elle sentait bien que son masque se fissurait peu à peu. Se montrer si odieuse avec celui qui représentait tant avait quelque chose d’atroce, d’insupportable… C’est pourtant la voix pleine d’ironie, de colère aussi, qu’elle s’adressa de nouveau à lui. Seuls ses yeux cuivrés, peut être, mentaient de moins en moins mais encore fallait-il que le jeune Brightside veuille bien s’en aperçevoir.

    « -Je me demandais à l’instant pourquoi justement. Oui ça doit être à cause de ça maintenant que j’y pense. Remarque ici c’est encore pire finalement, il faut croire que j’ai du mal à trouver des personnes qui méritent que je me souvienne de leur prénom. Dis moi Dylan…ça t’arracherait la langue des excuses ? »
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