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| { Lyzabeth T. Peterson | |
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Invité Invité
| Sujet: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 13:57 | |
| ●●Your I.D please ●● Lyzabeth Tanya Peterson
| Age :19 ans Date de naissance + lieu :Née le 16 décembre 1990 à Vancouver Nationalité :Canadienne Surnom(s) :Lyz, Lizzie, Liza, Beth...les surnoms ne manquent pas. A croire que Lizabeth c'est vraiment trop long à prononcer! Honnetement cela ne la dérange pas plus que ça, du moins quand elle apprécie un minimum la personne qui utilise un surnom. État civil: Célibataire Confrérie :Iota Litterary
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I'm like this & i'm not gonna change Obstinée : Le principal trait de caractère de Lyzabeth ? Sans doute sa détermination. Elle obtient toujours ce qu’elle veut, ou presque, et il est difficile de lui ôter une idée lorsqu’elle se trouve dans sa tête. C’est d’ailleurs la raison de son retour à Vancouver, à cause de ce goût amer et persistant d’inachevé.
Rancunière : Le deuxième qualificatif pouvant la définir. Ce n’est pas forcément à son honneur, mais difficile d’y changer quelque chose. Elle a tendance à pardonner difficilement, et surtout à oublier avec beaucoup de peine. Elle aime aussi particulièrement se venger, cela ne soulage pas vraiment sur le long terme mais bon…
Colérique : C’est loin d’avoir toujours été le cas, elle était même du genre à calmer les tensions autrefois. Vous savez la personne qui reste d’un calme à toute épreuve et tâche toujours de voir la situation positivement, quelque soit l’ampleur des dégâts ? C’était elle. A présent elle serait plutôt du genre à déclarer les hostilités. Elle s’énerve facilement, semble toujours plus ou moins sur la défensive,…
Sociable & Solitaire : Deux traits contradictoires vous dites ? Ils cohabitent en tout cas chez elle. Lyz sait assez facilement tisser des liens sociaux lorsqu’elle est d’humeur. Elle est plutôt bavarde, plutôt ouverte et n’a pas vraiment de préjugés. Cependant, cela ne signifie pas pour autant qu’elle s’attache. Elle garde toujours une distance certaine entre eux et elle, par peur peut être de les perdre comme elle a perdu Emily et Dylan.
Amusante : La jeune femme a toujours le mot pour rire, dédramatiser la situation. Avant l’âge de dix ans, on disait d’elle qu’elle était pétillante, un vrai rayon de soleil. On le dit moins souvent aujourd’hui, surtout à cause de ses yeux qui restent toujours terriblement tristes même lorsque sa bouche sourit.
Sarcastique : Ironiser ? Une seconde nature pour la jeune femme qui utilise les railleries constamment. Il faut toutefois savoir que ce n’est généralement pas bien méchant, mais il est sûr que les susceptibles ou ceux qui manquent d’humour auront peut être un peu de mal à la supporter.
Courageuse : Après tout ce qu’elle a vécu, on peut sans mal attribuer ce trait de caractère à la brunette. Surtout après une rééducation particulièrement pénible et douloureuse, où beaucoup auraient baissé les bras.
Franche : Lyzabeth n’a rien d’une hypocrite, ni de quelqu’un qui prend des gants pour ne pas blesser l’autre d’ailleurs. Elle dit ce qu’elle pense au moment où elle le pense sans se soucier des conséquences. Une qualité diront certains, un énorme défaut selon beaucoup d’autres…Il est vrai qu’elle ne mâche pas ses mots et pourrait parfois faire preuve disons d’un peu plus de…tact ? C’est sûr et elle le sait très bien, mais s’en moque cependant royalement. Au moins on ne pourra pas l’accuser d’être hypocrite !
Fêtarde : Avouons le, quand il s’agit de s’amuser, la jeune femme est loin d’être la dernière. Disons que c’est surtout l’occasion d’oublier grâce entre autre à l’alcool ses soucis personnels, l’occasion de laisser un instant de côté Dylan et tout le mal qu’il lui a fait.
Bagarreuse : Encore une chose qui est apparue lorsqu’elle était dans ce centre pour adolescentes à problèmes. Il fallait bien se défendre, et parfois par la force des poings. Généralement, il faut tout de même que la jeune femme soit un brin éméchée pour que cela fonctionne. Selon certaines sources elle possède un excellent revers du droit, à bon entendeur…
Impulsive : Certains pèsent le pour et le contre un nombre incalculable de fois avant de prendre une décision, Liz, elle, fonce droit devant sans regarder sur les côtés. Ecouter son intuition lui joue cependant souvent de vilains tours…
Manipulatrice : Ce talent est apparu aussi après sa séparation avec Dylan, dans le centre pour adolescentes à problème. Elle sait mentir à la perfection et persuader n’importe qui de n’importe quoi. C’est simple elle pourrait faire acheter un abonnement Internet à quelqu’un qui n’a même pas d’ordinateur !
Méfiante : Depuis Dylan, la brune est très soupçonneuse. Il est difficile de percer sa carapace, et encore plus pour elle de faire confiance.
Lunatique : Un instant elle vous fusille du regard, l’autre elle vous illumine de son sourire éclatant ? Pas de doute vous êtes bien en présence de miss Peterson. Elle peut changer d’humeur en l’espace de quelques secondes, sans que vous en compreniez forcément la raison immédiatement.
Sensible : Depuis l’accident qui a bouleversé entièrement sa vie, Lyzabeth est comme écorchée vive. Une sensibilité à fleur de peau, qui ne met pas beaucoup de temps à surgir. Il suffit de peu de choses pour l’atteindre. Cependant vous devez savoir qu’elle ne pleurera jamais en public, sauf si vraiment l’émotion est trop forte, si elle se laisse complètement déborder par cette dernière. Lorsqu’elle souffre, elle s’isole, se met en colère contre ceux qui veulent la consoler…dans ces cas là mieux vaut donc attendre que l’orage passe.
Jalouse : Une facette de sa personnalité qu’elle n’a pas vraiment eu l’occasion de mettre à l’épreuve ces dernières années. Pourtant, même en hibernation, ce trait de caractère existe bel et bien. Elle ne supporte pas qu’on tourne autour de l’être aimé, que ce soit en amour comme en amitié d’ailleurs. Mais la jalousie peut aussi pointer le bout de son nez quand il s’agit de résultats d’examens, ou de n’importe quelle autre chose enviable. Just because everyone has habits ▬ Végétarienne depuis qu’un petit ami lui a fait manger du chien sans lui en parler dans un restaurant chinois. Depuis elle est incapable d’avaler une bouchée de viande sans visualiser automatiquement Toby, son magnifique petit golden retriver beige qu’elle avait lorsqu’elle était petite. Autant vous dire que le garçon en question a non seulement fini avec la joue écarlate et la marque de sa main dessus, mais aussi avec ce qu’il avait dans son assiette sur le crâne. Et encore elle a été plutôt généreuse sur ce coup là, car l’idée de le castrer lui a aussi franchement traversé l’esprit. ▬ Lyzabeth pourrait passer des heures à s’abrutir devant un écran de télévision. Si vous la laissez avec une télécommande à la main elle va être atteinte du « syndrome de zappage » c’est à dire qu’elle se mettra à changer de chaîne toutes les deux minutes, passant d’une émission nulle à une autre encore pire. C’est aussi et surtout une grande passionnée de cinéma, elle pourrait y dépenser tout son budget sans problème. ▬ Nager. Liz est un vrai poisson dans l’eau, elle pourrait y passer des heures et des heures. Si vous voulez vraiment vous mettre la jeune femme dans la poche emmenez là à la piscine ou faire de la plongée sous-marine. Là vous pourrez être sur que vous marquerez des points. Le sport en général est quelque chose qu’elle apprécie énormément, rien que pour le plaisir de se dépasser, de repousser sans cesse ses limites. ▬ La lecture est également une des passions de la jeune femme. Passer tout son temps dans une bibliothèque ne la dérangerait pas le moins du monde. Ce n'est pas pour rien qu'elle suit des études de lettres. ▬ Quelque chose quelle déteste ? Les insectes, surtout ceux qui volent n’importent où et surtout ceux qui tissent des toiles. Elle est en effet allergique aux piqûres de guêpe d’une part et arachnophobe d’autre part. Vous voulez provoquer une crise d’hystérie ? Amenez lui une araignée, même minuscule, même en plastique. ▬ Elle a horreur de tout ce qui la déplace d’un endroit à un autre : voitures, transports en commun, vélos, motos en particuliers mais aussi avions et bateaux. La raison ? Son accident de voiture. Elle n’a jamais passé le permis de conduire et tremble chaque fois qu’elle se retrouve obligée de prendre la route. Elle revoit chaque fois ce chauffard qui leur fonçait dessus à toute vitesse. Pour se calmer, la jeune femme prend donc des anti-stress, qui n’ont à force plus aucun effet sur elle. ▬ Les orages. Quand tout tremble, que cela gronde, que le ciel est déchiré par des éclairs ravageurs, que tous les êtres humains normalement constitués se « terrent » chez eux, il n’est pas rare de trouver la jeune femme assise sur une chaise dehors, à admirer le fabuleux spectacle des éléments qui se déchaînent. Elle passe souvent pour une folle, ou une suicidaire, mais c’est bien la dernière des choses qui la préoccupent. ▬ Ne lui parlez même pas de cuisine. Elle grille ses petits plats aussi bien que d’autres grilleraient un feu rouge. Elle a bien essayé à plusieurs reprises, suivait les recettes à la lettre mais chaque fois cela se terminait dans un nuage de fumée, avec son plat carbonisé. Si elle vous invente chez elle, et que c’est elle qui cuisine, un conseil : fuyez tant qu’il est encore temps ! ▬ Lyzabeth fume comme un pompier, une mauvaise habitude prise avec Emily en cachette, qui la suit toujours. En ce moment elle essaye d’arrêter mais c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout pour quelqu’un comme elle qui angoisse assez facilement.
Dernière édition par Lyzabeth T.Peterson le Dim 21 Juin - 19:31, édité 12 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 13:57 | |
| You need to know about mePRELUDE ; December Of Love
Comment Lyzabeth Tanya Peterson est venue au monde ? Cela n’a au fond pas grande importance. C’était un 16 décembre, à Vancouver, il y a de ça 19 ans. Pas de drame à l’accouchement, tout se passa normalement. Ses parents étaient les plus béats du monde, et on se serait cru dans un conte de fées avec le célèbre « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » sauf qu’en l’occurrence le bébé qui venait de naître serait fille unique. Un avenir banal et sans histoire semblait d’hors et déjà tracé pour elle. Elle ne manquerait de rien, ferait de brillantes études et les rendrait fiers. Si seulement…oui, si seulement…
{ CHAPTER ONE ; Nothing Else Matters
"Vous êtes tous les mêmes. Vous avez soif d'éternité et dès le premier baiser vous êtes verts d'épouvante parce que vous sentez obscurément que cela ne pourra pas durer. Les serments sont vites épuisés. Alors vous vous batissez des maison, parce que les pierres, elles, durent; vous faites un enfant, comme d'autres les égorgeaient autrefois, pour rester aimés. Vous misez allégrement le bonheur de cette petite recrue innocente dans ce combat douteux de ce qu'il y a de plus fragile au monde, sur votre amour d'homme et de femme...Et cela se dissout, cela s'effrite, cela se brise tout de même comme pour ceux qui n'avaient rien juré." Jean Anouilh
Confortablement allongée dans son lit, une petite fille tente de trouver le sommeil. Déjà insomniaque ? Non, la peur des monstres imaginaires, il paraît que c’est l’âge. Ce soir là Papa n’était pas là pour vérifier qu’il n’y avait pas d’invasion extraterrestre secrète. Où était-il d’ailleurs ? Elle distinguait nettement la lumière artificielle provenant du bout du couloir. Cette dernière se reflétait au bas de sa porte fermée, et rassurait quelque peu la fillette. Sa mère devait être en train de veiller le père de Lyzabeth, assise dans le fauteuil du salon. La lumière s’éteignit soudain, laissant l’enfant seule avec ses démons. Distinctement, elle crut entendre comme des sanglots. Il paraît que ça ne se voit pas qu’on pleure dans le noir... La brunette finit par s’endormir, et se réveille soudain, réveillée par des cris à l’autre bout de la pièce, au beau milieu de la nuit. Elle entend des bribes de la dispute, mais ne comprend pas tout très bien. On parle de maîtresse, d’adultère, de trahison, de souffrance…le tout forme un joyeux méli-mélo auquel une gamine de six ans ne peut pas saisir grand chose. Liz se bouche les oreilles, met la tête sous l’oreiller, serre fort son doudou pour ne plus entendre, pour se consoler. Des larmes coulent sans qu’elle en ait vraiment conscience. Hypersensible, elle ne supporte pas d’entendre des grandes personnes se déchirer. Alors elle finit par sortir de son lit, l’envie prend le pas sur la peur, son doudou à la main. Ses parents s’arrêtent net en voyant leur petite puce s’avancer vers eux d’un pas hésitant, les prunelles humides.
« -Tu vois tu l’a réveillée avec tout ce vacarme ! C’est malin Meg… »
La dénommée Meg se contente de jeter un regard furieux à son mari, et se dépêche de prendre dans ses bras l’ange. Elle aussi a les yeux mouillés, et le visage tout rouge. Un baiser sur son front, et Liz se sent mieux, en sécurité.
« -C’est…c’est à cause de moi que vous criez ? » se risque finalement la petite, d’une voix mal assurée. « -Non…non voyons mon cœur, tu n’y est pour rien. Ce n’était qu’une petite dispute, rien de grave, n’est ce pas Megan ? »
En croisant le regard plein d’espoir de l’enfant, la maman n’a d’autre choix que d’hocher la tête. Elle vient d’être trompée, humiliée, mais pour sa fille elle est prête à tout accepter, à prolonger ce mariage avec cet homme qui venait de la blesser si profondément, à faire comme si de rien n’était pour ne pas perturber l’enfant. Un premier sacrifice, suivi par bien d’autres. Les années passèrent, et Liz fut traitée comme la septième merveille du monde. Ses parents la chouchoutaient, la choyaient autant qu’ils pouvaient, sans aucune restriction. Elle était leur seule fille, tout ce qu’ils avaient. Rien d’autre qu’elle ne comptait.
{ CHAPTER TWO ; Knocking On Heaven's Door
"La magie du premier amour, c'est d'ignorer qu'il puisse finir un jour." Benjamin Disraeli
Quinze ans. Quinze ans écoulés depuis la naissance de Lyzabeth. Quinze années sans histoires, où elle brillait par ses résultats scolaires. Un quotidien assez banal, qui ne valait pas spécialement le détour. Jusqu’au jour où elle le rencontra… Dylan Brightside. Dès lors sa vie prit une autre couleur. Tout était beaucoup plus beau, tout était magique. Elle se mit à éprouver pour lui des sentiments qu’elle n’avait jamais éprouvé pour personne d’autre. Il lui devint vite essentiel, elle ne pensait qu’à lui, ne rêvait que de lui, ne voulait rester qu’avec lui. C’est bien simple, Dylan occupait environ 99,9 % de ses pensées, il avait totalement envahi son âme, son cœur, même son corps réagissait différemment en sa présence. Pas à pas, ils franchissaient des étapes, devenant de jour en jour plus proches que jamais. Leurs baisers, leurs étreintes, leurs rires…cela aurait pu durer éternellement sans qu’elle n’y voit aucune objection. Le premier amour. Beaucoup disent qu’il ne s’oublie jamais, que c’est au fond le seul, l’unique amour. Lyzabeth était persuadée de ça également. Elle ne réalisait pas à quel point leur félicité était éphémère. L’arithmétique du bonheur. Une théorie selon laquelle dans l’univers il existerait une quantité de bonheur bien définie, selon laquelle un être humain ne pourrait en consommer plus que son dû. S’ils y en avaient bien deux qui en consommaient plus que cela leur était normalement permis, c’était bien Dylan et Liz. Malgré le tonnerre grondant au loin, voulant les mettre en garde, ils n’avaient pas écouté, l’avaient ignoré. Ils se croyaient invincibles, se croyaient au dessus de tout parce qu’ils avaient la vie devant eux et s’aimaient à la folie. Rien ne pourrait jamais les séparer. Ils se trompaient. Lourdement. La suite se chargerait de le leur prouver…
{ CHAPTER THREE ; Fairytale Gone Bad
L’impression de se réveiller après une chute vertigineuse d’une trentaine d’étages. Voilà la première sensation éprouvée lorsqu’elle avait doucement ouvert les yeux, aveuglée par la lumière du jour. Une lumière blanche, étincelante même. Elle ne reconnaissait plus rien, ne savait tout simplement pas où elle était. Elle voyait seulement des draps blancs, des murs vides, des tuyaux un peu partout…et cette odeur…celle si caractéristique des hôpitaux qui lui donnerait longtemps la nausée les mois suivants. Cette odeur qui la prenait à la gorge, qui semblait crier à ses sens qu’elle n’était pas à sa place ici. Elle n’aurait jamais dû se trouver là. Elle se rappelait maintenant. Cette bulle rassurante dans laquelle elle était enfermée quelques minutes avant l’accident. Elle se souvenait des prunelles douces et amoureuses de Dylan qui détaillaient furtivement la courbe de sa joue, ses grands yeux noirs comme la nuit , puis ses longues boucles brunes, les contours de sa bouche, pour s’arrêter finalement sur la gourmette étincelante qu’il venait de lui offrir. Comme s’ils étaient seuls au monde. Il avait esquissé un sourire tendre, qui aurait pu faire fondre neige au soleil. Elle aurait tout aussi bien pu mourir à cet instant là, tant il lui semblait qu’il était difficile de se sentir plus heureuse. C’est cette pensée qui lui traversa l’esprit lorsqu’elle prêta de nouveau attention à la route. Un hurlement saisissant était alors remonté du plus profond de sa gorge, un cri déchirement avant d’heurter brutalement la voiture en face d’eux. Puis plus rien… elle n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était passé ensuite. Comme si elle avait changé de planète entre temps. Ses yeux noisettes avaient alors détaillé l’ensemble des personnes présentes dans la pièce : son père, sa mère bien sûr…mais aucune trace de Dylan. Lui où était-il ? C’était pourtant la seule personne qu’elle désirait voir, l’unique personne qui comptait à cet instant précis. Etait-il mort ? Etait-il blessé, dans un état grave ? Ne voulait-il tout simplement plus entendre parler d’elle. Non c’était impossible. Parce que c’était lui, parce que c’était elle la dernière option n’était pas envisageable, pas même un centième de seconde. Liz s’en voulut même d’avoir pu spéculer cela. Comment osait-elle ? Le magnifique cadeau qu’il venait de lui offrir le prouvait non ? Mécaniquement elle porta la main à son poignet et n’y trouva rien sinon le contact de sa peau. Même constat pour l’autre. Un vent de panique souffla alors, tant elle s’en voulait déjà à l’idée de l’avoir perdu, elle qui s’était jurée de ne plus jamais s’en séparer. Ce flot de pensées incontrôlables lui donnait l’impression que sa poitrine ne pourrait pas contenir son cœur plus longtemps, elle se sentit rapidement étouffer, suffoquer. Une crise d’angoisse ? Sans doute. Elle ne pourrait retrouver le calme tant qu’il ne serait pas là, tant qu’elle ne saurait pas comment il allait. Elle avait besoin de l’avoir près d’elle. Maintenant. Lui seul pourrait calmer le chaos. La brunette s’était brusquement redressée dans son lit, puis avait essayé d’arracher les perfusions, tous les tubes qui la reliaient aux machines autour d’elle. Sa mère, les yeux déjà baignés de larmes de soulagement, s’était précipitée vers elle, arrêtant son geste. De toute manière, Lyzabeth n’en aurait pas eu la force. Trop endolorie pour cela. Elle s’était alors laissée retomber sur l’oreiller, cherchant à reprendre sa respiration. Son père s’était enfin approché, posant sa main sur l’une de ses jambes. Elle avait alors fait un constat terrible : sa jambe…elle ne la sentait plus. Remarquant le trouble de sa fille, il avait alors retiré sa main, posant ses prunelles mordorées ailleurs. « -Ma…ma jambe ? Je…je ne la sens plus. -Ne t’inquiète pas mon cœur le médecin dit que ça va revenir. Ce sera seulement un peu long. Il va falloir être courageuse. »
Lyzabeth avait fermé les yeux, se mordant la lèvre inférieure jusqu’au sang pour ne pas craquer. Non ce n’était pas possible, elle faisait un cauchemar. Cela n’avait pas pu arriver. Pas à elle. Non pas à elle…
« -Où…où est…où est t’il ? Dy…Dylan où est-il ? » avait finalement réussi à balbutier la jeune femme, d’un effort presque surhumain pour elle.
Sa mère avait tourné un regard affolé vers son mari, elle ne savait tout simplement pas quoi raconter à sa fille. Ils avaient pourtant répété. Ils avaient longuement discuté de ce qu’ils diraient si par le plus grand, le plus beau des miracles elle survivait. Premièrement elle ne reverrait plus ce garçon. Il ne lui avait apporté que des ennuis et maintenant ça…c’était trop. Deuxièmement il faudrait une rupture brutale, pour qu’elle l’oublie plus facilement. Une amourette de jeunesse. Rien de plus, rien de moins. Elle aurait peut être un peu de peine mais cela ne durerait pas bien longtemps. Pas vrai ?
«-Ne parle pas ma chérie, il faut que tu te repose. Garde tes forces. » « -Pa…pa…Papa dis moi où il est…Je t’en prie… »
Le ton était maintenant suppliant, sa voix s’était brisée sur les derniers mots, elle sentait comme une boule dans sa gorge, prête à faire couler des perles d’eau le long de ses joues d’un moment à l’autre.
« -Plus tard…plus tard on parlera tu dois te reposer maintenant. »
La brunette avait beau être déterminée, obstinée, bornée, elle avait beau ne jamais rien lâcher, ne jamais rien abandonner, cette fois ci elle ne put pas lutter. Elle se contenta donc de fermer les yeux, de suivre le conseil bienveillant de ses parents, en attendant d’avoir assez de force pour obtenir des éléments de réponse. Un chagrin terrible, infini étreignait le cœur de la jeune Peterson. Mais un chagrin teinté d’espoir. Il était peut être encore en vie. Il le fallait car elle ignorait comment survivre sans lui. Non, elle ne pourrait assurément pas. Mieux valait dormir d’un sommeil éternel. Alors elle avait attendu, attendu…les minutes, les heures, les jours, les semaines passaient inlassablement, péniblement, mais chaque fois qu’elle tentait d’aborder le sujet tabou, ils faisaient semblant de ne rien entendre, parlaient d’autre chose, ou bien inventaient un mensonge à peine crédible. Les rares moments où ils quittaient la chambre, Liz éclatait en sanglot, complètement dévastée. Il n’était pas là. Il n’était toujours pas là. De jour en jour l'espérance qu’elle avait qu’il viendrait enfin la voir s’amenuisait. Finalement ils acceptèrent de lui dire la vérité, prononçant des paroles si terribles que même plusieurs années plus tard elle pourrait vous les répéter, à la virgule près.
« -Dylan…Dylan ne viendra pas te voir chérie. Il est sorti de l’hôpital très vite. Il ne veut plus entendre parler de toi Lyzabeth. Il ne veut plus te voir. Je suis…désolée. Je sais que tu l’aimais beaucoup. Il…il n’était pas assez bien pour toi de toute façon… »
Bien sûr, l’amoureuse s’était révoltée, avait protesté, avait dit à ses parents qu’ils n’étaient que d’ignobles menteurs, et que rien ni personne ne pourrait la séparer du beau Brightside. Puis elle avait fini par se rendre à l’évidence. Elle avait fini par accepter l’horrible, l’abominable, la monstrueuse vérité. Il n’avait même pas eu le courage de lui dire en face que tout était fini…Et cette gourmette qu’il lui avait offerte, elle ne signifiait donc plus rien pour lui, pour eux ? C’est dans cet état effondré que les mois s’étaient écoulés, dans cet hôpital où elle se sentait emprisonnée. Lyzabeth était comme…morte. Oui c’était le mot juste. Une morte vivante qui n’était même plus capable de marcher droit et vite, un boulet dont avait préféré se débarrasser celui qui prétendait l’aimer. Tout devenait machinal pour elle. Plus la force de se battre, pas encore celle non plus de mettre un terme à une vie qu’elle ne supportait que très difficilement. Un zombie qui errait, complètement perdu. Elle aurait préféré retourner dans le coma. Là au moins elle ne souffrait pas, elle ne pensait plus.
Dernière édition par Lyzabeth T.Peterson le Dim 21 Juin - 19:31, édité 19 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 13:58 | |
| We cant cry the pain away We cant find a need to stay I slowly realized theres nothing on our side Out of my life, Out of my mind Out of the tears that we cant deny We need to swallow all our pride And leave this mess behind Out of my head, Out of my bed Out of the dreams we had, theyre bad Tell them its me who made you sad Tell them the fairytale gone bad Another night and I bleed They all make mistakes and so did we But we did something we can never turn back right Find a new one to fool Leave and dont look back. I wont follow We have nothing left. Its the end of our time Fairytale Gone Bad-Sunrise Avenue
{ CHAPTER FOUR ; Falling Inside The Black
«-Tu vas voir…tu seras bien ici ma puce. C’est le mieux pour toi. Tante Ann va prendre bien soin de toi. On reviendra dans deux semaines. »
Ces paroles, prononcées par sa mère une minute avant qu’elle ne la laisse en béquilles sur le pas de la porte, qu’elle ne l’embrasse sur la joue avant de s’engouffrer dans la voiture noire familiale, résonnaient dans la tête de l’adolescente, faisant souffler un vent tour à tour glacial et brûlant dans sa tête. Elle observait la lame de cutter avec une fascination forcément annonciatrice de danger imminent. L’eau chaude coulait, coulait dans la baignoire, d’un son harmonieux. Elle n’avait jamais voulu en arriver là. Mais elle ne pouvait pas faire autrement. Jouer la comédie, faire semblant qu’elle allait bien alors que chaque fois qu’elle se trouvait seule elle pleurait à en mourir. Elle s’étonnait toujours d’avoir encore de l’eau dans le corps quand on voyait tout ce qu’elle déversait. Elle aurait pu remplir un lac asséché de l’eau salée rien qu’avec ses sanglots. Du moins c’est souvent l’impression qu’elle avait. Sans vraiment hésiter, elle déchira la peau de ses bras de la lame coupante. Le liquide rouge se déversa alors, se mélangeant à la transparence teintée de bleu de ce qui sortait du robinet. Ce n’était même pas douloureux tant la souffrance psychologique était prédominante, tant elle l’empêchait de réfléchir au reste. Comme si en coupant ses liens avec Dylan, on avait coupé les liens la rattachant à la vie.
Tonight I'm so alone This sorrow takes ahold Don't leave me here so cold Never want to be so cold Your touch used to be so kind Your touch used to give me life I've waited all this time, I've wasted so much time Don't leave me alone Cause I barely see at all Don't leave me alone, I'm falling in the black Slipping through the cracks Falling to the depths can I ever go back Dreaming of the way it used to be Can you hear me Falling in the black Slipping through the cracks Falling to the depths can I ever go back ? Falling inside the black-Skillet
Elle s’était sans doute évanouie car elle s’était réveillée quelques heures plus tard, à nouveau dans un lit d’hôpital, les bras entourés de gros bandages. Comme pour la punir, elle avait été envoyée dans un centre pour jeunes à problèmes. Sa mère s’était justifiée en prétendant qu’ils ne pouvaient plus l’aider seule, mais elle serait bien traitée là-bas. Elle reviendrait comme neuve. Lizabeth ne se sentait pas à sa place. Les autres étaient là parce qu’ils avaient volé, s’étaient drogué, avaient fait du mal à autrui…elle elle avait seulement failli mourir d’amour. Ils avaient pour la plupart énormément de violence en eux, et la jeune femme devait se faire toute petite pour ne pas en subir les frais. C’est durant cette période là qu’elle se forgea une carapace dure comme le fer pour se protéger, une armure qui lui colle encore aujourd’hui à la peau.
{ CHAPTER FIVE ; Get Out Alive
- 'Emily Caldwell a écrit:
- « Cher Journal,
Tu sais quoi ? Il y a une nouvelle. Lyzamachin…mince ça m’échappe. On s’en fout de toute façon de comment elle s’appelle. Elle est…je ne saurais pas te dire comment elle est. Elle se nourrit presque pas, alors qu’elle a déjà l’air d’une anorexique. Elle a toujours l’air malheureuse comme les pierres, sérieux on croirait chaque fois qu’on vient d’écraser son chien sur la nationale. Elle parle pas beaucoup non plus, au début je me demandais même si elle était pas muette. Mais enfin elle a l’air sympa. Différente de toutes les imbéciles qui viennent ici d’habitude en tout cas. J’irai peut être lui parler aujourd’hui. » Emily s’était vite imposée comme sa première vraie amie. Elles étaient aussi différentes que le jour et la nuit, et dans d'autres circonstances elles ne se seraient sans doute jamais adressé la parole. La blonde était audacieuse, violente, pessimiste, quand la brune restait réservée, douce et idéaliste. Du moins elle était ainsi avant sa tentative de suicide. Elle pouvait discuter de tout et de rien avec elle, surtout de rien. La blonde ne parlait cependant que très peu d’elle, et cela ne dérangeait pas plus que ça Lyzabeth. Avec elle, elle réapprenait à voir la vie comme autre chose que comme un cauchemar éveillé. Elle l’aidait à relativiser les choses, à se sortir de sa dépression. Emy lui faisait comprendre que si Dylan l’avait quitté c’est que c’était un imbécile, qu’il valait mieux qu’elle s’en rende compte maintenant que dans dix ans. Malgré tout, il y avait toujours une part d’elle qui doutait. Elle croyait tellement bien le connaître. Pendant deux ans il avait été tout pour elle, il semblait vraiment l’aimer…comment avait-il pu autant changer ? En si peu de temps ?! Elle ne se l’expliquait pas et cette question la hantait en permanence. D’un autre côté elle restait encore plus persuadée que ses parents n’avaient pas pu lui mentir. Ils l’avaient toujours chérie plus que de raison, lui vouaient un amour inconditionnel. Pourquoi lui auraient-ils brisé le cœur de façon si sadique ? Pourquoi auraient-ils pris le risque de la détruire ? C’était absurde, impensable, et Emily partageait son avis. Elle se mit donc à faire les 400 coups avec son amie, oh des bêtises sans importance qui servaient surtout à passer le temps, à se distraire un peu. Mais il y avait toujours quelque chose de perturbant dans les yeux bleus d’Emy. Ils semblaient parfois comme voilés, comme si elle cachait un secret lourd à porter. Elle riait mais ses yeux restaient vides, comme ceux de Liz d’ailleurs. Elle ne donc étonnée qu’à moitié lorsqu’elle la retrouva un matin inanimée sur le carrelage froid de sa salle de bain. Overdose de médicaments… Trop tard pour la sauver. Elle était si…froide, si raide. Combien de fois l’a t’elle revue dans cet état là en rêve après ça ?! Après ça, Lyzabeth aurait tout à fait pu sombrer tout à fait, mais cet « événement » fut au contraire un électrochoc. Peut être à cause de la lettre que lui avait laissé la blondinette avant de mourir, une lettre où elle lui disait de ne pas abandonner, de remonter la pente tout à fait. Tanya porte d’ailleurs toujours le médaillon de son amie, elle ne le quitte jamais. Elle a ainsi l’impression qu’elle est toujours là d’une certaine manière. Un passage éclair dans la vie de la brune, mais un passage très marquant. Après ce suicide, elle fut ramenée chez sa tante et acheva pour de bon sa rééducation. Elle s’intégra bien à l’Angleterre, même si elle avait ce qu’on appelle communément le « mal du pays. »
No time for goodbye He said, as he faded away Don't put your life in someone's hands They're bound to steal it away Don't hide your mistakes 'Cause they'll find you, burn you Then he said If you want to get out alive Oh, oh run for your life This is my last time She said, as she faded away It's hard to imagine But one day you'll end up like me Then she said If I stay, it won't be long Till' I'm burning on the inside If I go, I can only hope That I'll make it to the other side If you want to get out alive Oh, oh run for your life Get Out Alive-Three Days Grace
{ CHAPTER SIX ; Never Too Late
"Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites." Marc Levy
« -Pourquoi tu fais ça Liza ? -Pourquoi je fais quoi ? -Tu le sais très bien. -Non Luke, je ne te poserais pas la question autrement. » Sur ces mots, Beth s’était tournée vers l’homme se trouvant dans le lit sur lequel elle était assise, terminant de mettre ses chaussures. Un sourire lumineux, malicieux et au fond très superficiel étirait légèrement ses lèvres. Luke ? Une aventure sans lendemain qui se prolongeait depuis plusieurs semaines. Rien de très sérieux du côté de la jeune femme. Son cœur restait définitivement pris par un autre. Même si cet autre ne voulait plus d’elle depuis longtemps. Peut-on aimer assez fort pour deux ? Question très problématique à laquelle la jeune femme était incapable de répondre. Elle avait beau se donner à un autre physiquement parlant, répondre à ses caresses, cela n’irait jamais plus loin tant qu’un lien invisible, au delà de toute frontière, au delà de tout continent, l’attacherait à Dylan. A force elle ne savait plus très bien s’il s’agissait d’amour ou de haine. Elle se trouvait déchirée entre deux passions destructrices. D’un côté elle lui en voulait terriblement, elle le haïssait pour s’être montré si ignoble, de l’autre elle ne pouvait le détester, elle continuer à l’aimer en dépit de toute raison, de toute logique.
« -Très bien si tu as besoin d’une traduction…C’est toujours moi qui doit t’appeler, sinon tu es capable de me laisser des jours sans nouvelles. Même quand tu es avec moi, tu n’es pas avec moi Lyzabeth. Tu ne reste jamais, tu refuse toujours de dormir ici… J’aimerais bien savoir comme tu vois l’avenir là parce que franchement moi je ne… »
L’homme s’était interrompu en croisant les prunelles glaciales de la jeune femme. Et voilà il venait de tout gache r! Il lui semblait pourtant toujours avoir été claire avec lui. Il n’y avait rien entre eux, il n’y avait jamais rien eu, il n’y aurait jamais rien. Même avec toute la volonté du monde, il ne pourrait jamais Le remplacer. Au plus grand regret de Liz d’ailleurs. C’est à ce moment précis qu’elle avait réalisé à quel point Dylan pouvait lui manquer. A quel point elle avait maintenant un vide gigantesque à la place de l’organe vital sensé pouvoir lui permettre de respirer convenablement. Elle devait le retrouver. A tout prix. Comprendre enfin pourquoi il l’avait abandonnée au moment où elle avait cru qu’ils étaient plus proches que jamais. Elle ne pourrait jamais tourner la page sinon, elle ne pourrait jamais aller réellement de l’avant. Une semaine plus tard, Lyzabeth s’envolait pour Vancouver. Pour le pire et pour le meilleur.
Dernière édition par Lyzabeth T.Peterson le Dim 21 Juin - 19:52, édité 7 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 13:58 | |
| Welcome in my life
Liz est une amie fidèle, attentive, qui ne vous abandonnera sous aucun prétexte. Le problème c’est que pour qu’elle vous considère comme tel, il faut vous accrocher. Un vrai parcours du combattant. Depuis Emily, elle a une peur terrible de s’attacher à quelqu’un amicalement parlant. Si c’est pour le perdre après, non merci. Beaucoup la trouvent attachante, amusante, apprécient énormément sa compagnie, mais tous vous diront que malgré cette impression assez agréable, ils ne savent absolument rien d’elle, et qu’elle se ferme comme une huître dès que vous cherchez à creuser un peu. Elle peut même en devenir antipathique, voire détestable selon certains.
En amour…on pourrait en dire à peu près la même chose. Lyzabeth est une amoureuse passionnée, qui donne tout ce qu’elle a : son cœur, son âme, son corps…absolument tout. Elle a toutefois déjà donné tout cela à un homme il y a quatre ans, et l’ingrat ne lui a rien rendu, la laissant dans l’incapacité d’en faire profiter quelqu’un d’autre. De toute manière, elle ne le voudrait pas. Si c’est pour souffrir comme elle a souffert, elle aime autant finir seule avec une trentaine de chats pour lui tenir compagnie. La vie amoureuse de la belle brune se résume à présent à des aventures sans lendemain, qui durent plus ou moins longtemps mais ne sont jamais sérieuses. Plutôt pour passer le temps en somme.
© Misery Angel
{ Dylan Terrence Brightside ♥. Son premier amour. Son unique amour en vérité. Il était vital pour elle. Son oxygène, sa force, sa faiblesse. La lumière qui la guidait dans les ténèbres, le soleil qui illuminait ses jours de pluie, l’oasis en plein milieu du désert aride,…tout simplement indispensable. Aujourd’hui les choses ont bien changé. Elle a apprit à vivre sans lui, elle a survécu à leur séparation et aime se dire qu’elle est guérie de la drogue qu’il représentait. En réalité, elle se sent incroyablement vide sans lui, même si elle ne l’avouera jamais, et prétend même tout le contraire à qui veut bien l’entendre. Elle serait même capable de vous sortir qu’elle ne l’a au fond jamais vraiment aimé. Le pire mensonge, le plus grossier canular qu’elle pourrait inventer. En revanche elle ne saurait dire certains jours pas dire s’il s’agit d’amour ou de haine. Car oui elle l’a détesté, à en mourir même. Elle lui en veut terriblement pour la manière dont il l’a abandonnée, pour toutes ces heures interminables à l’attendre désespérément, à le pleurer jusqu’à presque s’en asphyxier. Elle a eu beau tourner et retourner la question dans sa tête, elle sait qu’elle ne méritait pas ça, quelque soit ce qu’il puisse lui reprocher à présent. Si elle fait son retour à Vancouver c’est principalement pour lui. Lyzabeth veut enfin comprendre, désire sans doute le revoir une dernière fois même s’il l’a sans doute oubliée depuis longtemps, même s’il ne veut plus d’elle car que la brune reste définitivement amoureuse de lui.
Just you in real life
Pseudo: Mélodie Sexe: Féminin Âge: 18 ans Comment avez-vous connu just be the best: Par pub-rpg-design il me semble^^ Commentaires, remarques: Je suis en pleine période de bac donc je ne pourrai pas terminer la fiche avant jeudi-vendredi =S Je sais qu'il y a une autre Lizabeth donc j'essaierai de pas trop tarder non plus pour pas trop faire attendre tout le monde^^ Code du reglement: Chocolat^^ Je confirme pour l'imagination débile hein Célia t'a pas changé mdr Je plaisante hein, puis t'a été nettement moins sadique que moi pour le cacher xD
Dernière édition par Lyzabeth T.Peterson le Dim 21 Juin - 20:09, édité 7 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 13:59 | |
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| | | James G. Johnson
MESSAGES : 365 DATE D'INSCRIPTION : 10/06/2009 AGE : 37
« Me, Who I Am, Who I Like, Me Simply » || Relationship: Age & Année d'études: Disponibilité pour un sujet!:
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 14:06 | |
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| | | Vanessa Juliet Scott || Juliet __Wanna Have Fun, Love, Sex & Everything
MESSAGES : 1270 DATE D'INSCRIPTION : 03/06/2009 AGE : 34
« Me, Who I Am, Who I Like, Me Simply » || Relationship: Age & Année d'études: 20 ans, 2ème année Disponibilité pour un sujet!: Un sujet msn okay, mais pas plus
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 14:08 | |
| Ma Mélodie!!!! Contente que tu te sois inscrite sur le forum! Et pas de souci on comprend parfaitement, le bac avant tout (ça se passe comment pour l'instant?). Bonne chance en tout pour ta fiche <3 | |
| | | Elena S. Blake
Vis l'instant présent comme si c'était le dernier | Elena
MESSAGES : 1044 DATE D'INSCRIPTION : 12/06/2009 AGE : 33 LOCALISATION : Vancouver
« Me, Who I Am, Who I Like, Me Simply » || Relationship: Age & Année d'études: 19 ans & 1ère année Disponibilité pour un sujet!: Je veux des sujets moi!!!
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 14:16 | |
| Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 14:20 | |
| Bienvenue et bonne chance. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 14:26 | |
| Merci beaucoup à tous, vous êtes des amours - Vanessa Juliet Scott a écrit:
- Ma Mélodie!!!! Contente que tu te sois inscrite sur le forum! Et pas de souci on comprend parfaitement, le bac avant tout (ça se passe comment pour l'instant?).
Bonne chance en tout pour ta fiche <3 Ma Céliaaaa <3 Contente aussi de te retrouver Le bac bah ça se passe bien pour le moment, bon gros plantage en philo m'enfin c'est un petit coeff donc les carottes ne sont pas cuites du tout mdr |
| | | Vanessa Juliet Scott || Juliet __Wanna Have Fun, Love, Sex & Everything
MESSAGES : 1270 DATE D'INSCRIPTION : 03/06/2009 AGE : 34
« Me, Who I Am, Who I Like, Me Simply » || Relationship: Age & Année d'études: 20 ans, 2ème année Disponibilité pour un sujet!: Un sujet msn okay, mais pas plus
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 14:30 | |
| Ah la philo, pour te rassurer, l'année dernière je croyais mettre planter en philo et au final j'ai eu la moyenne (12). Et puis bon c'est sûr que toi qui est en S, la philo ça compte pour du beurre^^ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 14:35 | |
| Bah là c'est surtout d'après les corrigés du net J'aurais pas du aller regarder ça m'a bien déprimée tellement c'était pas ce que j'avais mis xD Mais bon je m'attendais à avoir fait un gros hors-sujet^^ On verra bien =) |
| | | Vanessa Juliet Scott || Juliet __Wanna Have Fun, Love, Sex & Everything
MESSAGES : 1270 DATE D'INSCRIPTION : 03/06/2009 AGE : 34
« Me, Who I Am, Who I Like, Me Simply » || Relationship: Age & Année d'études: 20 ans, 2ème année Disponibilité pour un sujet!: Un sujet msn okay, mais pas plus
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 14:57 | |
| Ah ça c'est un truc que j'ai pas fait, parce que ça te dégoute vite c'est sûr! | |
| | | Roméo DeLuca
MESSAGES : 2541 DATE D'INSCRIPTION : 03/06/2009 AGE : 33
« Me, Who I Am, Who I Like, Me Simply » || Relationship: Age & Année d'études: 21ans, 3ème année. Disponibilité pour un sujet!: Je veux des sujets moi!!!
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 16:38 | |
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| | | Ofelia Maé Woodsen ♥| I sound sweetly in the daytime I'm feel stupid but i wont tell
MESSAGES : 1790 DATE D'INSCRIPTION : 03/06/2009 AGE : 37 LOCALISATION : Vancouver
« Me, Who I Am, Who I Like, Me Simply » || Relationship: Age & Année d'études: 20 ans && 2nde année Disponibilité pour un sujet!: Je veux des sujets moi!!!
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Sam 20 Juin - 18:58 | |
| - welcome
bonne continuation pour ta fiche et merde pour le reste du bac
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Dim 21 Juin - 15:22 | |
| Merci beaucoup à tous Je pense avoir fini ma fiche autrement, un peu plus tôt que prévu =) |
| | | Roméo DeLuca
MESSAGES : 2541 DATE D'INSCRIPTION : 03/06/2009 AGE : 33
« Me, Who I Am, Who I Like, Me Simply » || Relationship: Age & Année d'études: 21ans, 3ème année. Disponibilité pour un sujet!: Je veux des sujets moi!!!
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Dim 21 Juin - 16:00 | |
| J'adore comment est fait ta fiche ! Les admins vont discuter de savoir qui valider | |
| | | Ofelia Maé Woodsen ♥| I sound sweetly in the daytime I'm feel stupid but i wont tell
MESSAGES : 1790 DATE D'INSCRIPTION : 03/06/2009 AGE : 37 LOCALISATION : Vancouver
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| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson Lun 22 Juin - 9:17 | |
| Merciii beaucoup ça fait plaisir Et merci pour le compliment Roméo ^^ |
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| Sujet: Re: { Lyzabeth T. Peterson | |
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| | | | { Lyzabeth T. Peterson | |
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