C'est moi ... Zoya Sofiya Saahovoski

Il est difficile pour chacun d’entre nous d’émettre un bilan sur notre propre vie, surtout lorsque l’on a encore à peine la vingtaine. Qu’avons-nous fait de bien ? Qu’avons-nous raté ? Est-il encore possible de retrouver le bon chemin ? Avons-nous réussi à vivre le compte de fée que nous conté nos parents lorsque nous étions encore haut comme trois pommes ? Je ne sais pas à quoi se résume au mieux ma vie, un enchainement de mauvais choix… peut-être bien. Un paradis… j’en doute, mais dans l’hypothèse ou le paradis y ressemble alors je ferais tout pour rejoindre les enfers. Si j’avais un minimum de croyance je dirais que c’était ma destiné, seulement je crois en rien, ni en personne… même pas en moi. Tout comme je ne fais confiance à personne et encore une fois ni même à moi-même. Un homme sage a dit « Je vous dirai que je n'ai jamais eu d'échecs dans ma vie. Il n'y a pas eu d'échecs. Il y a eu des leçons épouvantables. ». Vous ne pouvez imaginer à quel point cette phrase m’est chère. L’explication n’est pas difficile, mais pour cela laissez moi vous contez ma vie, du moins ma vie jusqu’à aujourd’hui… Le récit de ma vie sera conté à la troisième personne, cette personne n’est plus moi et je ne suis plus elle, je grade simplement les leçons de ses erreurs et ses blessures…

Moscou, sa grande Place Rouge connue dans le monde entier, un soleil couchant à moitié ensevelie par une épaisse masse brumeuse qui est bien souvent très représentatif des pays nordiques, la Russie n’échappe donc pas à la règle. Il doit bien être à présent vingt deux heures, nous sommes en juin, les touristes commencent affluer de partout dans la grande capital de Russie, des occidentaux à la recherche d’évasion pour beaucoup. Une jeune femme de seize ans ou un peu plus peut-être, les traits de son visage sont encore doux, finement dessiné telle une enfant pourtant son visage semble déjà meurtri, mais personne ne connait l’histoire de cette jeune demoiselle pour l’affirmer avec une quelconque certitude. Les vacances, la demoiselle ne semble pas en connaitre la signification, pour en avoir la confirmation il suffit de regarder son visage boursouflé par la fatigue qui semble s’être accumulé depuis bon nombre d’année. Malgré les températures assez basses, même pour la saison, la blondinette qu’est la jeune demoiselle était tout juste vêtue d’une fine robe noir, devenue grisâtre avec les temps, qui lui couvrait les jambes que jusqu’au dessus des genoux, ses bras quant à eux étaient dénudés de tout tissus. Au pied la jeune femme portait des escarpins d’un rouge légèrement effacé, mais il est assez aisé de les imaginer d’un rouge vernis scintillant comme il avait du être jadis. son fin corps frêle grelottant personne ne semble lui prêter attention, certaines femmes hautement placées assurément en vu des sublimes tenues qu’elles portent, leur jette des regards noirs, méprisant… Qu’a-t-elle bien pu faire pour mériter un tel traitement ? La réponse n’est pourtant pas compliquer, vous comprendrez peut-être mieux par la suite…

Cette demoiselle se nomme Sofiya, c’est une jeune Estonienne qui à fuit son pays espérant trouver une terre d’asile, c’est ainsi qu’à quinze ans la jeune femme arrive en Russie. Nous sommes alors à la fin des années soixante-dix, les temps sont dures la Russie est sort encore péniblement d’un régime dictatorial, les pauvres sont très pauvres, les riches sont très riches il n’y a aucune alternative et aucun moyen de s’en sortir si l’on fait malheureusement parti des plus pauvres. C’est dans ce climat que Sofiya arrive, elle n’a rien en poche et à quitté le domicile familial suite aux violences répétées de son père, la jeune femme vient d’une famille paysanne et surtout très nombreuse, l’opulence elle ne l’a donc jamais connu. La blondinette a erré les grandes rues de Moscou pendant un long moment, puis elle fut « engagée » lorsqu’elle n’avait encore que quinze ans. Et non, elle ne fut pas engagée dans une usine où elle aurait un emploi à la chaîne, certes pénible, mais certainement moins que ce qu’elle subit. En effet, à cette époque la prostitution enfantine en Russie ne dérange personne… Sofiya ère péniblement et inlassablement les rues de la grande capitale à la recherche de « client ». Aussi barbare que cela parait pour nous sage pensant occidentaux, c’est la dure loi de la survit pourtant…

Alors qu’elle n’a que seize ans la demoiselle tombe enceinte de l’un de ses clients. Bien sûr son identité elle ne la connait pas, mais son clavaire va commencer. Enceinte elle n’est plus « rentable » pour ses « employeur » Sofiya est donc mise à la rue, elle vit, non que dis-je, survit en fouillant les poubelles pour se nourrir, elle termine dans un squat pour alcoolique/drogué et fini par accoucher là tel une chienne errante, car oui elle n’avait pas eu plus de distinction… Voilà qu’elle est à présent en charge d’un petit garçon, il semble si frêle, demande déjà tant d’amour, Sofiya n’est encore qu’une enfant et de l’amour elle n’est pas sur d’en avoir assez pour lui en donner. Il faut dire qu’elle est déjà tellement blessée par la vie et est déjà tellement défaitiste fasse à la vie… Dans un soir de dépression extrême elle ira jusqu’à essayer de l’étouffé, préférant lui donner la mort plutôt que vivre l’enfer qui l’attend. Pourtant elle n’ira pas jusqu’au bout trop touché par les cris du petit bébé. Un jour alors qu’elle errait une fois de plus à la recherche de nourriture pour elle est lui, une femme va surgir de nulle part, surement touché par la maigreur de la jeune maman et de l’enfant, elle lui propose de l’héberger elle et son enfant et les nourrir en échange elle lui demande juste de travailler comme serveuse. Face à cette proposition miraculeuse elle ne peut se résoudre à l’inconscience d’émettre un quelconque refus inconscient.

Voilà un an qu’elle travaille dans le petit restaurant de quartier, son enfant à grandit et fait la joie de Sofiya qui recommence doucement à croire en la vie et à ses petits bonheurs éphémère. Un peu plus sereine malgré un passé qui n’a de cesse que de la hanter, la jeune femme rencontre Daniil un jeune homme venu manger rapidement un midi dans le petit restaurant où elle œuvre. Le jeune homme a dans les environs de vingt-cinq ans, ses mains semblent abîmer surement par le travail qu’il occupe, il habite bien loin de Moscou. En effet, il assigne résidence depuis sa plus tendre enfance à Markovo une ville totalement au nord est de la Russie. Autant dire que les hivers sont très froid et rude là-bas. Daniil s’installe à une table et ses ainsi que tout commence. Il est difficile de dire ce qui à bien pu se passer entre eux, mais quelque mois plus tard la jeune femme quitté son emploi et Moscou avec son fils pour s’installer chez Danill… Le début de leur vie à deux, enfin à trois avec le petit garçon que le jeune homme a bien accepté semble-t-il. Un an et demi plus tard, Danill se montre de plus en plus autoritaire et possessif envers Sofyia et se montre très agressif envers le petit Aleksey, la jeune femme à dans les environs de dix-neuf ans et menace plusieurs fois de partir seulement il est déjà trop tard, elle attend un heureux événement… Heureux ? Je n’en pense pas tant en ce qui me concerne…

« Zo’ où es-tu ? Aller répond… je t’entends pleurer… Zo’ !

La petite fille a cinq ans à peine, elle s’est enfermé dans sa petite chambre depuis un moment déjà, en faite depuis une nouvelle crise d’hystérie de son père, lorsqu’un fin murmure vint s’ajouter à ses sanglots. Ce dernier est de pire en pire depuis qu’il a perdu son emploi ! Il boit de plus en plus et passe ses pulsions colériques sur son entourage. Sa mère est presque méconnaissable, sa beauté d’hantant c’est envolé pour laissé place à un visage meurtri par le temps et surtout par les coups qui lui sont infligés. Seul dans la pénombre la petite Zoya est assise dos contre mur et ses jambes contre son petit corps frêle. Sa tête est cachée dans ses genoux où ses larmes semblent couler sans fin. Elle ne comprend pas tout, à commencer par le pourquoi son père est si violent, pas seulement envers sa mère, mais envers elle aussi. Elle n’avait rien fait aujourd’hui, la petite fille c’est juste contenté de rentrée aussi vite que possible de l’école, mais visiblement elle est arrivée un peu en retard sur l’heure que son père lui impose. Zoya n’est encore qu’une enfant, un bébé elle ne peut pas aller si vite qu’un adulte, malgré tous les efforts de son frère pour la porter pour aller un peu plus vite. Son père déjà ivre n’a pas hésité un instant a levé la main sur son frère le trouvant coupable or Zoya c’est interposé, après tout Aleksey ni était pour rien il avait fait son possible la seule coupable c’est elle. La petite fille n’avait d’ailleurs pas hésité à lui exposer les faits avec les mots d’une fillette de cinq ans, seulement une fois de plus Daniil refuse qu’on lui tienne tête. Il n’hésite donc pas à une fois de plus lever la main sur eux avant de les envoyer dans leur chambre.

Si Zoya pleure ce n’est pas pour le coup, non elle s’en veut simplement. A cause d’elle son frère c’est fait punir, elle est la coupable… coupable d’être une enfant. Avec le revers de sa main elle essuie vulgairement les larmes qui roulent encore sur ses joues encore rougeâtres. Reprenant son souffle en ravalant ses sanglots, Zoya répond d’une voix étouffée.

« Je suis derrière mon lit…

Elle n’eut pas le temps de répondre que son frère était déjà prêt d’elle. Lui a huit ans à ce moment là, ils sont différents et pourtant très proche. Zoya aime son frère c’est surement la seule personne de cette famille qu’elle aime à ce moment même. Il y a aussi sa mère cependant elle laisse son père tout faire, elle pourrait partir avec eux pour être plus heureux ailleurs, seulement elle ne fait rien, elle ne se rebelle même plus et Zoya du haut de ses cinq ans ne comprend pas pourquoi. Blottie dans les bras de son frère ses larmes se remettent à couler, cacher derrière son lit elle sait que si son père entre et voit Aleksey ici ils seraient punis encore plus sévèrement, pourtant elle ne sait se résoudre à lui demander de quitter la chambre. La présence du petit garçon la rassure, elle n’a pas peur prêt de lui Zoya si sent bien…

« Tu me pardonnes ?
« Tu n'es rien à te faire pardonner… On partira Zo’.
« Maman le dit souvent…
« Oui, mais moi je te le promets !

Cette promesse faite par son frère Zoya ne l’a jamais oublié, à ce moment là elle espérait simplement que c’était vrai. Après tout elle a besoin d’y croire, elle veut un jour partir bien loin de ses belles collines verdoyantes, car si pour beaucoup c’est ainsi qu’est représenté le paradis et des paysages bordant nos rêves d’enfants, pour elle tout est différent ce lieu c’est l’enfer, pas de flemme pas de rouge vif, mais le diable en personne pourtant.

Son enfance se déroula dans le même cadre, livré à elle-même, la seule personne à qui elle fait confiance c’est son frère. Zoya n’a pas d’ami(e), le sens de l’amitié elle ne le connait pas pour elle, les autre enfants sont comme des « ennemis » sur ce point là elle n’a pas beaucoup évolué aujourd’hui encore.

L’hiver s’installe peu à peu sur Markovo, la neige envahie les plaines la petite fille a bien grandie et rentre avec son frère de l’école avec ses petits souliers blancs qui se fond presque dans le décore. Zoya aura dix ans dans quelques mois, chez elle rien n’a vraiment changé encore moins le comportement de son père qui ne fait que s’empirer au fil du temps. Elle n’a pas le temps de trainer les pieds pour rentrer chez elle pourtant ce n’est pas l’envie qui lui manque, elle voudrait simplement faire demi-tour partir loin d’ici avec son frère comme il lui avait promis il y a cinq ans de cela. En rentrant chez elle la télévision hurlait, comme tous les jours son père était affalé devant ses grandes chaussures crasseuses posées sur la petite table du salon. Faisant le moins de bruit possible pour ne pas le déranger et éviter toute crise la demoiselle se dirige avec son frère en direction de la cuisine où se trouve normalement sa mère qui les attend pour goûter. Seulement la pièce est vide… Zoya se tourne de nouveau vers son frère avec un regard incrédule, elle le sait tout comme son frère sa mère n’a pas le droit de sortir sans leur père quant à être dans une autre pièce elle en doute fortement.

Après avoir passé quelques minutes à l’attendre la demoiselle interroge son frère du regard pour savoir que faire. L’ambiance lui paraissait lourde et affronter son père ne la réjouissait pas du tout, mais il n’est même pas venu les voir pour leur dire, même brièvement, ce qui se passe. Prenant son courage et contre l’avis de son frère la demoiselle se dirige dans le salon et se poste à quelques pas de lui d’un air décidé.

« Où est maman ?
« Je regarde la télévision !

La petite fille a à peine dix ans et pourtant déjà un caractère bien trempé. Le danger ne lui fait pas peur et du courage elle en aurait presque à revendre. Zoya n’en a à présent que faire des crises de colère incessante de son père, de toute façon ce qu’elle risque la petite fille l’a déjà eu pas mal de fois même lorsqu’elle n’a pas fauté. Les traits de son beau visage tirés en signe de mécontentement, la demoiselle se poste devant la télévision qui hurlait un tas de bêtise. Bien sûr son père ne tarda pas à élever la voix lui demandant de reculer avec moins de distinction bien entendu. Le sentiment de peur commence à lui tirailler l’estomac lorsque dans un grand soupire elle se décide enfin à reprendre la parole cette fois sûr que son père lui prêterait un peu plus d’attention.

« Où est maman ?
« Elle est partie ! Maintenant dégages de ma vue !
« Faux !
« Elle est partie et ne reviendra plus, continues et… Sors de cette pièce !

Et ? La petite fille aurait aimé se faire plus curieuse et lui posée la question, mais ses premiers mots se répéter encore dans son esprit. Ne reviendra plus ? Pour Zoya il était impossible que sa mère soit partie sans même leur en avoir parlé. Puis elle ne les aurait jamais laissés seul avec LUI. Les seuls souvenirs qu’elle garde de cet épisode, ses les larmes qui lui ont d’abord brûlé les yeux pour ensuite s’éteindre sur ses joues de petite fille. Puis il y a eu son frère qui est arrivé, les cris, les hurlements, une dispute, des coups… son frère fut envoyer dans un foyer loin de Markovo, son père n’a jamais voulut lui donner le lieu exacte. Pire que la perte de sa mère, Zoya a perdue son pilier, son meilleur ami, son confident… son grand-frère ! De ce moment il ne lui reste que de brève image et une douleur extrême… La vie seule avec LUI allait commencer, mais pour elle se n’était pas le pire, la vie sans son frère devait débuter… Et sa promesse elle se devait de l’oublier.

Chapitre 4 : L’adolescence… période de tous les dangers…
..................... « Par définition, l'adolescent c'est l'être bouleversé, déboussolé par excellence.

« Tu seras ma femme Zoya n’est-ce pas ?
« Je t’apprécie Matvey. Mais me marier jamais tu le sais…

La jeune femme attrape sa cigarette pour la porter à sa bouche soufflant une légère fumée bleuâtre au dessus de sa tête, le regard rivé sur les étoiles tout en continuant à se balancer sur la balançoire du jardin public. La demoiselle a à présent quinze ans à peine, elle vit encore avec son père, mais fuit le plus possible la maison familiale… trop de souvenirs et sur tout son père qui est toujours là. Il est très malade depuis quelque temps le médecin à fait part à Zoya qui aurait contracté le cancer du foie à cause de tout l’alcool qui à ingurgité depuis des années à présent. Cela peut paraître dur, mais la jeune adolescente n’en a que faire de l’état de santé de son père, si seulement il pouvait définitivement partir, elle serait enfin libre, libre de faire ce que bon lui semble sans avoir aucun compte à rendre.

Sortant de ses songes, les yeux de la demoiselle se repose alors sur le jeune homme qui se trouvait à ses côtés, sa question l’étonne encore, n’a-t-il pas encore compris que c’était un simple jeu, eux deux ? N’a-t-il pas compris qu’elle se refuse d’aimer si l’amour est ce sentiment horrible qui pousse à se détruire physiquement et psychologiquement ?! Qu’importe, c’est son innocence que la jeune femme apprécie chez le jeune Matvey. Il est si attentif avec elle qu’il en serait presque attendrissant, mais la demoiselle refuse que le jeune homme empiète sur sa vie, Zoya a de compte à rendre à personne. Un éclat de rire vint rompre toute conversation et surtout toutes idées de persuasion, c’est ainsi que la soirée fut close. Tel une criminelle elle usa de stratagème en inventant de quelconques excuses pour pouvoir s’échapper.

« Je t’accompagne ?!
« Je suis une grande fille !

Indépendante ? Peut-être, mais elle avait surtout d’autre chose à faire, la nuit était noir sur la petite ville, rentrer chez elle il en était pas question, mais si Matvey l’apprenait elle serait surement bonne pour un sermon… Lorsque la jeune femme y pense c’est surement ce qu’aurait fait son frère à sa place. Oui c’est cela en réalité, Matvey n’a rien d’un amour, il a tout du frère… et de l’amant ! Quittant les lieux, Zoya prend la direction de la ville, que va-t-elle y faire ? Vous le serez bien vite ! Arrivant dans un bar enfumer la jeune adolescente attrape une cigarette pour l’allumé une fois porté à sa bouche. La demoiselle s’installe sur un tabouret au bar afin de commander un verre, boire pour oublier… Non, elle ne tient pas à LUI ressembler seulement que peut-elle faire d’autre, son frère et sa mère l’ont abandonnés ! Enfin pour sa mère elle n’a jamais sue ce qui s’est passé en réalité, pour Zoya sa mère devait être morte, mais la jeune femme ne s’est jamais plus essayer à posé des questions à son père. Un jour elle finirait bien par apprendre la vérité, rien ne reste indéfiniment caché, même le plus grand des secrets, même le mieux caché !

Sortant de ses songes un homme prend place à ses côtés, cette homme la jeune femme ne le connait que trop bien, en effet, c’est celui qui lui offre son paradis artificiel ! N’y voyait rien de vulgaire ou de déplacé là dedans, loin de là même. Il s’agit simplement de drogue, cela fait maintenant un an quel est tombée dedans. Stoppant ses études en ne trouvant pas l’utilité d’y aller, Zoya a fini par trainer les rues et faire de mauvaise rencontre. Aujourd’hui la jeune femme n’aspire qu’à cesser, pourtant elle n’y arrive pas c’est une échappatoire éphémère dont elle ne peut se passer. La jeune femme tend la main afin que le jeune homme y dépose ce qu’elle attend avec impatience.

« Pas ce soir Zoya !
« Quoi ? Tu te fou de moi ?
« Non, tu ne payes plus et les temps sont durs tu le sais.
« Je suis là ca compense non ?

La jeune femme regard l’homme fasse à elle, il est vrai que de l’argent elle n’en a pas ce n’est donc pas de cette façon qu’elle peut régler ca tête, mais elle a bien souvent trouvé d’autre moyen et jusqu’ici cela avait l’air de lui suffire. Enervé Zoya se lève faisant valser son verre sur le sol, prenant sa cigarette posé sur le bord du cendrier déjà à moitié consommé. Enfaite, cet homme l’attire, elle ne sait pas si c’est l’amour au autre qui créer cette approche différente qu’elle a avec lui qu’avec tous les autres mais c’est ainsi. Contrairement à Matvey il représente le danger, l’inconnu, le rêve, l’évasion… Il n’est pas plat et sage comme peut l’être son ami. Pourtant en quittant le bar elle le laisse derrière elle trop de colère surement, seulement ce qu’elle ne sait pas encore c’est qu’il décèdera quelques heures plus tard assassiner, beaucoup vous diront que c’est le destin de tous les dealers à Markovo. Cette perte touchera beaucoup la jeune femme, c’était surement le seul et unique homme qu’elle aura aimé, si c’est cela l’amour… En attendant pour cette soirée, insatisfaite elle ira trouver le premier dealer venue pour lui acheter son paradis comme elle le nommait souvent, avouez que cela est plus poétique que tous les noms donnés à ses substances.