Brody Jumpfly

▬ J'aime le sport, j'ai donc pour habitude de faire mon footing quotidiennement. Qu'il fasse beau temps où non, peu m'importe.
▬ J'aime aller en boite, j'ai besoin de mon vendredi et de mon samedi soir pour aller draguer et me détendre!
▬ J'adore taquiner mes amies * au féminin *, c'est mon truc pour draguer, généralement ça plait et puis, sans être un tombeur, je suis plutôt apprécié de la gente féminine et je pense que ce côté taquin y est pour quelque chose.
▬ J'aime chercher les embrouilles... Ouai, j'ai tendance à m'ennuyer quand l'ambiance est plate, quand tout est trop calme... Alors je vais de l'avant, je me fais remarquer et généralement, je m'attire des ennuis. Souvent, je prends une raclée, mais ça m'amuse... Je reste quelqu'un d'assez mature, mais sur certains points, je suis resté gamin. C'est vrai que ça va à l'encontre de ma formation, mais lorsque je m'amuse, j'oublie mes obligations.
▬ Je suis aussi très attaché à ma famille. Aujourd'hui, je suis contraint d'être loin d'elle, mais je garde des contacts constant avec mes parents ainsi que ma petite sœur. Alors chaque soir, je leur passe un coup de fil et je dois dire que parfois, ça me permet de tenir le coup dans les moments ou ça ne va pas fort.
▬ J'aime le dépassement de moi même, je prends souvent des risques. En vérité, ça ne fait pas de moi quelqu'un de courageux, mais plutôt d'insouciant. Je n'ai pas vraiment conscience des risques. Mes nombreuses gamelles quasi-quotidiennes en témoignent.

Agressif mais également impulsif, j’ai du mal à me contrôler. Lorsque ça ne va pas, je ne peux m’empêcher d’extérioriser. Il m’arrive parfois de devenir relativement violent, je ne me laisse pas marcher sur les pieds et parfois, je dois me montrer intimidant pour que l’on me prenne au sérieux. Il m’arrive de ne vraiment pas y aller de main morte mais je me suis rendu compte avec le temps que c’est qu’ainsi que l’on se fait entendre et non pas par de longs discours sans fin. J'ai la fâcheuse manie d'agir à chaud, c'est regrettable car ça m'arrive de prendre les mauvaises décisions et je fini par le regretter, pourtant, je remets ça parfois quelques minutes plus tard. De ce côté là, j'ai un travail sur moi même à fournir mais au moins, j'en suis conscient. On me qualifie souvent de pipelette. C'est vrai que je n'ai pas ma langue dans ma poche, j'en fais souvent trop et j'ai aucun problèmes d'intégration. Je suis bavard et sociable, je ressens rarement de la gêne. J'aime aller de l'avant, quitte à me prendre des claques, ça permet d'avancer. Regardez, je me suis pris un nombre incroyable de râteaux, mais sur la quantité, je suis souvent parvenu à mes fins également. Il y a du bon à être "grande gueule" également. Je considère ce trait de caractère comme une qualité plutôt qu'un défaut ; ce n'est pas ce que pense certains bien entendu mais j'aurais détesté être quelqu'un de réservé... On me considère également comme un dragueur. C’est vrai, je le suis. J’aime séduire, j’aime avoir le sentiment de plaire mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est attiré le regard sur moi. Pourtant, croyez-le ou non, je ne suis pas un brun égocentrique… Non, mais j’apprécie les jeux de séduction ainsi que les femmes en général. Je ne suis pas romantique, mais pas macho non plus. Je respecte les femmes mais je n’en fais jamais trop. Elles disent de moi que je suis attentionné et ça me fait plaisir, j’ai l’impression de me conduire bien avec elle, du moins, c’est ce que je pense. Je suis donc, par conséquent, quelqu’un de fidèle en amour mais également en amitié. Je ne trahi pas la confiance de mes amis et je leur reste fidèle même dans les mauvais moments. Pour finir, je suis un passionné de sport. Je suis sportif avec tous les défauts qui s’en suivent : je suis compétitif, j’ai tendance à toujours vouloir être le meilleur dans tout ce que j’entreprends… Je n’hésiterais pas à écraser tout sur mon passage pour pouvoir être en tête d’affiche. C’est mal, mais c’est ainsi. Je respecte malgré tout mes camarades en revanche. Ce qui est assez contradictoire c’est que malgré ça, j’ai le sens de l’équipe. Que ce soit moi ou mon équipe qui gagne, c’est du pareil au même, pour moi, c’est tout aussi flatteur.

« Parce que la vie commence quelque part… »

Christopher et Helena se rencontrèrent au Canada dans cette belle ville qu’est Vancouver. Le jeune homme était à l’époque commercial en imprimerie et la jolie femme se trouvait être une étudiante en littérature. C’est à une soirée arrosée que leur chemin se rencontra. Tous deux non buveur, ils étaient sur le point de quitter cette soirée ennuyante pour eux lorsque leurs regards se croisèrent. Ils ne se lâchèrent plus de la soirée et décidèrent de la finir ensemble. A deux, on s’ennuie moins n’est-ce pas ? D’ailleurs, ensemble, ils ne s’ennuyaient plus puisqu’ils firent connaissance et ils se trouvèrent beaucoup de points en commun. De là, commença une belle amitié qui dura deux belles années puis une dispute éclata. Ils s’éloignèrent l’un de l’autre, pourtant, ils se considéraient à l’époque comme des meilleurs amis. Helena partis en Fac de lettres. Ils étaient malheureux l’un et l’autre, chacun de leur côté. Christopher s’installa et trouva du boulot tandis que la jeune femme obtint son diplôme. Ce n’est qu’ensuite, quelques années plus tard qu’ils se retrouvèrent. C’est Christopher qui entreprit les démarches nécessaires et qui fit le premier pas. Leurs retrouvailles se firent tellement émouvante qu’ils comprirent que depuis toutes ses années, ce n’était pas un sentiment d’amitié qui les unissaient, plutôt de l’amour. Ils le comprirent rapidement et décidèrent de s’unir. Ce fut le bon choix. Trois années s’écoulèrent ainsi et Christopher prit la décision d’officialiser leur relation. Il demanda la belle en mariage, celle-ci accepta. Il partir en voyage à Venise, c’était le rêve d’Helena et celle-ci fut comblée qu’il fasse tant d’économie pour lui offrir ce voyage pourtant pas donné. C’est vrai, ils ne roulaient pas sur l’or et malgré tout il fit cet effort, rien que pour elle. Le soir de leur voyage de noce, un évènement particulier se produit…

« Lorsque l’on est petit tout nous est permis… »

Je fus conçut. Oui, c’est ce soir là qu’ils décidèrent d’avoir un enfant. Je naquis neuf mois plus tard, dans de bonnes conditions. Je fis souffrir ma mère, certes et ce ne serait pas la dernière fois mais il n’empêche que ma naissance, d’après ses dires fut le plus beau jour de sa vie. Ils décidèrent ensemble de m’appeler Brody. Je fis mes premiers pas dans une jolie maisonnette de Vancouver. Elle était toute petite cette maison, mais c’était un véritable cocon rempli d’amour. Je m’y sentais vraiment bien là-bas. Mes parents étaient aimants et attentionné, j’avais le droit à ce que je voulais dans la limite du raisonnable car je compris très vite que je ne pouvais pas tout avoir malgré mes caprices incessants. Ma mère était patiente, mon père de nature trop affectueuse pour être autoritaire. Ils avaient un peu de mal à m’éduquer puisqu’aucun des deux ne faisait preuve d’autorité mais je m’assagis très vite. Lorsque j’entrai à l’école maternelle en fait. La maitresse me fit comprendre pleins de chose, je n’avais plus qu’à agir comme elle me le recommandait face à mes parents. Je devins vite un petit garçon modèle qui savait déjà se faire aimer de tous. J’aimais aller à l’école puisque je pouvais aller y voir mes amis. Je n’aimais pas les filles à cette époque là. C’était des rapporteuses et elles étaient ennuyantes. Elles avaient toujours peur de se faire mal alors elles ne faisaient rien de dangereux. Moi et mes copains, ont aimaient déjà les risquent, on aimait faire des pirouettes plus impressionnantes de jours en jours et combien de fois je ne rentrais pas à la maison en sang. Le genou écorché, ou bien le coude. Mais jamais je ne pleurais, c’était trop ridicule de pleurer lorsque l’on appartient au sexe masculin. Oui, un enfant, ça ne raisonne pas toujours intelligemment, mais il faut me comprendre, à l’époque, je n’avais que 6 ans.

D’ailleurs, ce fut la période ou j’entrais en primaire. J’étais le plus petit de l’école, un grand sentiment d’infériorité s’empara de moi. Je cessais de faire l’idiot car je compris rapidement que j’étais ridicule. J’essayais plutôt d’imiter les grands… J’essayais de me faire ma place parmi eux. Très vite, je me fis adopter de la classe supérieure. J’appris pleins de chose grâce à eux. Je grandis probablement plus rapidement que les garçons de ma classe aussi mais ce n’est pas pour ça que je les laissais de côté. A l’école, j’excellais. Je rapportais des tonnes de bonnes notes à la maison et je me pris d’affection pour la lecture. Oui, bizarrement, ce n’est pas les math que j’aimais comme la plupart des élèves de ma classe. Moi j’aimais bouquiner. C’est à mon entré au collège que les choses évoluèrent et pas dans le bon sens. Je me renfermais sur moi-même. Je voulais seulement travaillé et mes notes surpassaient celle de la classe en règle générale. Je me plaçais parmi les premier mais mes copains finirent par me délaissés. Les leur chutaient, les miennes ne cessait de s’accroitre. Mais je n’étais pas heureux, ma vie sociale en prenait un coup… et vous vous souvenez à quel point c’est important de se sentir apprécié à cet âge là ? Moi je voulais les deux. Les bonnes notes et mes copains. Mais c’est si difficile de joindre les deux bouts.

« Et on redémarre une nouvelle vie… »

Ma première année au collège fut un nouveau départ pour moi. Je quittais mes anciens amis de la primaire et je m’en fis de nouveau en classe de sixième. C’est également durant cette période que je compris que je ne devais pas me focalisé sur mes études si je voulais m’épanouir socialement. Je me fis donc des alliés, par forcément les garçons les plus fréquentables de l’établissement mais je les appréciais beaucoup. Comme toujours, ils étaient plus âgés et plus évolués que moi et ils m’apprirent un tas de chose, notamment, les filles. Jusque là, je ne les aimais pas, ne leur trouvant aucun intérêt mais je compris rapidement que je me trompais. Je connu ma première petite amie un an après, en cinquième. Elle était belle, drôle, pas très intelligente, mais tellement aimée des garçons. C’était comme un trophée pour moi de parvenir à sortir avec elle. Je lui fis un petit jeu de séduction, de moi-même et bizarrement, ça marcha comme sur des roulettes. J’avais acquis ma propre technique de drague, j’étais pourtant très jeune ! Ce fut mon premier amour, premier amour que je quittais quelques mois plus tard pour les beaux yeux d’une petite brunette qui avait attiré mon attention. Mes notes chutaient à mesure que mon cercle d’amis s’agrandissait. C’était inquiétant mais j’étais si heureux. C’est à cette époque que je commençais à m’intéresser au sport également. Plus qu’aux filles même ! Je figurais parmi les premiers de ma classe dans le domaine, ça ne m’étais pas arrivé depuis longtemps. Fin d’année, je passais limite au lycée. J’eus la trouille de ma vie lorsque l’on m’annonçait que j’aurais du redoubler la classe de troisième et ainsi, voir tous mes amis partir vers le lycée. Je me remis en question, prêt à modifié mon comportement pour l’année à venir. Une seconde chance s’offrait à moi, je me devais de la saisir.



Me voilà dans un grand établissement de Vancouver. Après quelques jours d’adaptation, je me retrouve submergé d’amis, dans le lot, pas que des bons, mais vous savez comment c’est les cours… Je fais attention de ne pas faire la même erreur qu’au collège, alors je me mets un peu à l’écart. J’étudie très sérieusement et à côté de ça, je fais une merveilleuse rencontre : Shabella. Une belle relation d’amitié qui c’est rapidement transformée en relation amoureuse. Je n’ai que quinze ans à l’époque et pourtant, je fais ma première fois avec la jeune fille. Elle en a quatorze mais est bien plus mature que le reste de notre classe. Je reste avec elle pendant un an et elle me présente à un tas de gens. Nous passons notre temps à picoler et à faire la fête mais mes notes restent excellentes. Je me stabilise enfin et je parviens finalement à profité des deux parties. Notre relation aura durée un an. A l’issu de celui-ci, elle m’emmène à une dernière fête, ou j’y croise ma cousine, Serena… Et là, je dois avouer que c’est le drame : nous couchons ensemble. Nous étions tous les deux pleins, complètement bourrés. Aujourd’hui, nous essayons de dédramatiser en nous promettant que ça ne se reproduira plus, que s’il on à fait cette bêtise, c’est simplement parce que l’on était saoule mais nous le savons l’un comme l’autre : nous le désirions, et l’alcool n’était qu’une simple excuse. C’est difficile de vivre avec ça sur la conscience, de s’habituer à garder ça pour nous et à faire comme si de rien était, surtout que la plupart du temps, quand je suis avec elle, j’y repense et parfois même, j’aimerais que ça recommence. Bref, Serena fut mise au courant et elle me quitta sur le champ. J’eus le droit à une giffle en public, en prime et mes excuses n’y firent rien…




Et mes premiers pas à l’université se firent enfin. J’y rencontrais Sawyer, ma meilleure amie la première année, il y a deux ans de ça. Elle était fraiche, bonne vivante et amusante. Jamais je n’ai eu envie de la draguer, d’en faire ma petite amie. Je ne ressens aucune attirance pour elle et c’est réciproque. Nous avons pleins de points communs et rares sont nos disputes. Vous savez, une meilleure amie quoi, une jeune femme qu’on a envie de protéger et que l’on a tendance à surprotégé, ce que l’on ferait pour une petite sœur quoi. C’était exactement ça, la petite sœur que je n’ai jamais eus. C’est mon plus gros point positif Sawyer. Il y a également Serena, que j’ai retrouvé là-bas, elle a intégré les delta économiste et moi les oméga jurist. Nous nous entendons bien, c’est logique puisque nos confrérie s’apprécient naturellement. Je pratique toujours beaucoup de sport à côté de mes études et je ramène d’excellentes notes, ça n’a pas changé depuis le lycée. L’année dernière, j’ai également fais la connaissance de Brooke. Probablement même ma plus belle connaissance. Je l’aime encore, nous sommes sortis ensemble à l’époque mais elle m’a quitté. Je ne sais pas comment elle a apprit notre secret à Serena et moi mais ça me fais mal que ça soit la raison de notre rupture… J’espère qu’elle me le pardonnera un jour, qu’elle gardera ça pour elle et surtout, qu’on redémarrera une relation. La balle est dans son camps, à présent, c’est à elle de décidé si j’ai le droit ou non à une seconde chance. Pour le moment, ça ne m’empêche pas de draguer, je fais tout de même attention de ne pas m’afficher en public avec une demoiselle tous les mois, ça mettrait toutes mes chances en péril, mes chances de la reconquérir…